ALM : Une «Freescale Cup», Késako?
Mohamed Akil : Il s’agit d’un challenge collaboratif permettant aux étudiants de mettre en pratique leurs connaissances des systèmes et contrôles incorporés.
La Freescale Cup, anciennement connue sous le nom de «Course de voitures intelligentes» a débuté en 2003 en Corée à l’Université Hanyang et a vu la participation de 80 équipes estudiantines. Depuis lors, la Freescale Cup a également été organisée en Chine, en Inde, en Malaisie, au Japon, en Amérique latine, en Amérique du Nord, en Europe et en Afrique, regroupant chaque année plus de 750 écoles et 23.000 étudiants.
Comment se conduisent les véhicules autonomes ?
Ils doivent suivre un tracé bien défini sur le circuit et ne jamais en sortir, sous peine de disqualification. Ce tracé est visible depuis la caméra incorporée réglable que chaque participant appose sur son véhicule et qui lui envoie une vidéo instantanée sur son moniteur. C’est l’habilité de guidage et de pilotage qui est prise en compte en plus du paramètre de la vitesse. L’enjeu est donc double : parcourir rapidement le circuit et le parcourir bien.
Nous avons vu des véhicules avec un montage d’ampoules Led sur leur devant ? Quelle est l’utilité d’un tel montage ?
Chaque participant est libre de faire la modification qu’il désire sur son véhicule. Le but est de le rendre le plus performant et le plus maniable possible.
Il peut jouer sur le poids de la voiture, mais également sur son aérodynamique. Le candidat qui a choisi de poser des ampoules Led sur le devant de son véhicule l’a fait dans un souci de renforcer la visibilité concernant le tracé du circuit et depuis sa caméra incorporée.