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Volvo fête les dix ans de son centre de crash-tests

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Pionnier dans le domaine de la sécurité, Volvo a toujours veillé à conserver la longueur d’avance qu’il avait (et a encore) par rapport aux autres constructeurs automobiles. Durant les années 50, soit bien avant l’existence de rampes de crash-tests ou de laboratoires d’accidentologie, ses voitures devaient subir les pires supplices pour prouver la résistance de leur carrosserie. Quitte à être jetées du haut d’un gratte-ciel ! Plusieurs décennies après, la marque de Göteborg avait décidé de se doter d’un vrai centre, spécialement dédié à l’accidentologie. Celui-ci sera implanté dans la localité de Torslanda (à une quinzaine de km de Göteborg) et inauguré en 2000 par Charles XVI Gustave, roi de Suède. Il s’agit d’une structure gigantesque principalement constituée de deux pistes. La première, fixe, s’étend sur 154 mètres, soit une longueur suffisante pour simuler des collisions de voitures jusqu’à 120 km/h ! Une vitesse rare dans les centres de crash-tests des autres constructeurs. Encore plus originale est la seconde piste, puisqu’elle est mobile et peut même pivoter jusqu’à un angle de 90°. Elle permet, de ce fait, beaucoup plus de possibilités (à une vitesse maxi de 80 km/h) comme la simulation de chocs latéraux, deux véhicules qui se percutent à des angles et des vitesses variés, voire la collision entre une Volvo et un semi-remorque à l’arrêt. D’ailleurs et pour rappel, Volvo avait osé en 2003 convier des journalistes à un crash-test impressionnant : celui d’un XC90 qui percute latéralement et à 50 km/h l’actuelle S40. Objectif : prouver la résistance de la cellule habitable d’une berline Volvo face à un 4×4. Il est clair que dans ce centre, tous les scenarii d’un accident catastrophique peuvent être réalisés et étudiés par les nombreux ingénieurs qui y travaillent. De véritables chercheurs aidés par une série de caméras numériques extrêmement rapides puisqu’elles peuvent capter jusqu’à 200.000 images à la seconde ! D’autres caméras sont placées dans les véhicules afin de scruter, calculer et analyser le comportement des mannequins ou «crash-test dummies», comme on les appelle. Volvo en utilise plus d’une centaine en tout genre, y compris un mannequin de femme enceinte. Cela, sans compter une bonne vingtaine de barrières de collision fixes et mobiles, ainsi qu’un mur en béton pesant 850 tonnes et se déplaçant à l’aide de coussins pneumatiques. Et avec une capacité maximale de 400 crash-tests par an, il n’est pas étonnant d’apprendre que plus de 3.000 tests ont été réalisés dans ce centre en dix ans. À toutes ses installations high-tech, ce laboratoire d’accidentologie intègre aussi les toutes dernières technologies de simulation en 3D. Leurs résultats anticipent ou complètent les conclusions obtenues lors des crash-tests réels de Volvo. Bref, tout laisse croire que Volvo atteindra ses futurs et ambitieux objectifs en matière de sécurité. «Nous faisons sans cesse des pas vers notre objectif de 2020 : aucun passager ne mourra ou ne sera gravement blessé dans un nouveau véhicule Volvo. Le centre de tests de collision joue un rôle central dans ce développement», a déclaré Thomas Broberg conseiller senior à la sécurité chez Volvo.

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