Tenue correcte non exigée, chaussures de sport, lunettes, crème labiale et autres protections solaires… telle est la panoplie qui nous a été recommandée quelques jours avant le départ pour le «Touareg VIP Tour». Une aventure organisée par une bonne agence d’évènementiel et à l’initiative de la Centrale Automobile Chérifienne (CAC), l’importateur marocain de Volkswagen.
Qu’est-ce au juste ? Dans un contexte convivial, chic et décontracté, concessionnaires, clients VIP et «flottes», ainsi que quelques journalistes ont été conviés à effectuer au volant du VW Touareg une randonnée dans le Sud marocain. Plus précisément, c’est dans la région située entre Ouarzazate, Foum Zguid, M’hamid et Zagora. Un milieu désertique, souvent difficile et même sauvage.
Tout commence tôt la première journée de l’événement. 8 heures du matin, les dix Touareg du «challenge» sont prêts à partir en convoi. Direction : un plateau de fossiles situés à une cinquantaine de kilomètres au sud de Foum Zguid, où un bivouac a été dressé. Pour y arriver, les Touareg ont principalement emprunté une route goudronnée, puis un tronçon de piste avant d’arriver sur un plateau rocailleux. Plus qu’un avant-goût, cette expérience mettait déjà dans le bain tous les participants, les Touareg ayant commencé à goûter au sable des dunes, celles de Chegaga.
A notre arrivée au bivouac, le constat est là : les terres sont marocaines, mais l’environnement hostile, celui d’un «no-man’s land» ! Aucune trace de vie, de civilisation ou de déchet (le désert est un endroit propre), pas de réseau GSM et encore moins de courants d’eau ou d’électricité. Une bonne dose de repos, puis l’heure est au dîner. Merci à l’organisation ficelée qui a non seulement fait un effort pour la qualité des mets, mais aussi pour avoir ramené un télescope (un vrai) qui a permis aux gens de contempler la tombée de la nuit et même scruter les étoiles. Au lendemain d’une nuit calme, «Joco» (Joël), le meneur du peloton (et un pro du désert) nous avise : «faites attention, ça va être difficile».
Avant de partir, les gens de la logistique avaient préalablement baissé la pression des pneus. C’est la seule modification apportée à chaque véhicule qui est en fait le même Touareg que celui acheté et conduit à Casablanca ou Fès par Monsieur «Tout-le-monde».
Fort d’une garde au sol suffisante (23,7 cm), d’une transmission intégrale sophistiquée et de son coupleux V6 TDI (500 Nm), le Touareg évolue aisément sur piste et se joue des petites dunes de sable.
Mais lorsqu’on arrive sur la Dayat Chegaga, les choses sérieuses commencent. Les véhicules doivent traverser toute une surface presque boueuse, puisqu’en fait, il s’agit des résurgences de l’oued de l’erg Chegaga. Ce dernier semble sec à première vue, mais très humide dès qu’il est foulé par des pneus.
Certains Touareg s’enlisent, mais parviennent à s’en sortir en passant au mode «low-range», c’est-à-dire transmission intégrale à rapports courts. Le franchissement des dunes très sablonneuses est tout aussi spectaculaire démontrant tout le potentiel off-road du Touareg. Quant à l’autre challenge réalisé à travers cette randonnée, il est humanitaire. Dans la région de M’Hamid et ses environs, la CAC a accordé une aide de 600.000 DH destinée aux principales composantes d’un développement durable : éducation, santé et accès à l’eau.
C’est la première fois qu’un importateur automobile marocain associe avec autant de brio une telle aventure à une action sociale.