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Protection sociale : 388 plaintes soumises en 2020

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«388 plaintes reçues en 2020 portent sur la protection sociale». Le chiffre est précisé par Le Médiateur du Royaume, Mohamed Benalilou, lors de la présentation, vendredi à Rabat, du rapport de cette institution au titre de la même année. «104% de ces plaintes, dont le passif, ont été traitées», détaille-t-il en appelant, par l’occasion, à «faire de la santé une priorité et à augmenter le budget du secteur de la santé». Et ce n’est pas tout !

Un baromètre de satisfecit

Le responsable met l’accent sur la création d’un observatoire et d’un «baromètre pour mesurer le satisfecit chez le citoyen» à propos des programmes mis en place. Entre-temps, l’intervenant appelle à «une culture d’excuse de l’administration». Tel qu’il le rappelle, «cela existe dans les pays anglo-saxons». Pour lui, «l’administration, c’est le développement citoyen». Elle doit, à son sens, «assurer sa responsabilité en réponse». A cet effet, il évoque les audiences lors desquelles le représentant de l’administration dit ne pas avoir d’autorité. «Cependant, nous travaillons pour que le citoyen ait un droit de réponse. Notre objectif est de créer des solutions», avance M. Benalilou qui indique que certaines correspondances de son institution ne trouvent pas de réponses dont la moyenne est de 75 jours. «Le droit de réponse avec justificatif est un droit naturel de l’usager», ajoute-t-il.

Recommandations : Des cas concrets

A propos des recommandations, Le Médiateur estime que celles-ci sont destinées à des «cas similaires». Pour illustrer son argument, il donne l’exemple de lauréats d’instituts de formation qui ne délivrent pas de certificats faute de l’accomplissement d’un critère d’admission au début. «C’est impossible !», commente l’intervenant en détaillant également des dysfonctionnements dans le rapport de 2020. C’est le cas du décloisonnement du milieu rural. Pour lui, «la justice spatiale est centrale dans le rapport de l’administration au citoyen». Il ressort du même document, tel que le précise l’intervenant, que la Justice et l’Intérieur occupent la tête du classement en termes de plaintes. A elle seule, la Justice a fait l’objet de 763 plaintes dans la même année. De plus, 901 plaintes sont reçues de personnes vulnérables. Quant au délai d’examen des plaintes, il est, tel qu’il l’indique, passé à 11 jours au moment où l’orientation est de 13 jours. Pour l’heure, le passif en orientation est à 0. Aussi, le traitement des dossiers de plaintes est passé de 403 jours en 2019 à 372 en 2020. «Quand il s’agit de recommandation, le délai est de 760 jours. Cela impacte le rapport du citoyen à l’administration. L’usager n’attend pas de recommandations mais des droits par le biais de celles-ci», enchaîne le responsable qui rappelle que les recommandations sont au nombre de 230 en 2020. 221 ont été exécutées, soit 96,09%.

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