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Représentation des femmes : C’est dans la politique que ça se passe !

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«Je privilégie l’accès des femmes aux postes de politique». Ainsi s’exprimait, mercredi à Casablanca, l’ex-ministre du développement social, de la famille et de la solidarité, Nouzha Skalli lors de la table ronde sur «Plafond de verre et freins à la carrière professionnelle des femmes».

Un événement consacré au premier anniversaire du podcast «Les Inspiratrices» fondé par l’avocate et experte Leila Bazzi. Lors de cette rencontre, Mme Skalli ne manque pas de véhiculer des messages. Pour elle, «la participation politique est une clef». Par l’occasion, elle saisit son passage pour évoquer la création par ses soins du Centre pour le leadership féminin (Clef). A propos des associations dédiées aux femmes, elle estime que chacune a un projet et la plupart sont engagées. «Soyons conscientes de ce qui se passe pour agir. Nous devons développer la solidarité féminine», lance-t-elle. Et ce n’est pas tout ! L’oratrice n’hésite pas également à donner des conseils. «J’incite les femmes à ne pas céder à la tentation de rester à la maison», recommande-t-elle.

Dans ce sens, elle met en avant le constat des femmes qui «travaillent de moins en moins». «C’est un cercle vicieux et catastrophique pour la femme et le pays», enchaîne-t-elle en s’appuyant sur des chiffres du HCP, notamment la moyenne de temps de 7 fois de plus que les femmes passent au service des autres par rapport aux hommes et le taux de seulement 3% des victimes de violences sexuelles qui portent plainte. «J’ai consacré mon énergie pour inciter les femmes à faire la politique parce qu’elle s’exerce sur nous», avance-t-elle. A cet effet, Mme Bazzi estime, de son côté, qu’un «gros travail est à faire pour représenter la femme dans la politique».

«Tant que les hommes n’acceptent pas de lâcher les pouvoirs, ce sera compliqué. Mais il ne faut pas lâcher», poursuit-elle en allusion à ses pairs. Quant à son podcast, il récolte des témoignages positifs tel qu’elle le laisse voir dans sa présentation lors de l’événement. Concernant les raisons exogènes affectant la représentation des femmes et le plafond de verre externe, elle cite, entre autres, la non-application des textes juridiques, l’environnement, l’éducation et les stéréotypes. S’agissant des raisons endogènes et du plafond de verre interne, elle énumère les syndromes de de l’invisibilité et «la bonne élève», les croyances limitantes, le syndrome de l’imposteur, le manque d’estime de soi, de confiance en soi et de valorisation. A méditer.

 

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