Si vous n’avez jamais assisté au Festival de Gnaouas d’Essaouira, vous ne pourrez pas imaginer ce que peut ressentir un privilégié comme moi et comme les centaines de milliers de passionnés de la musique authentique qui accourent tous les ans de tous les coins du Maroc et de toute la planète pour vivre, durant 3 à 4 jours, nuits comprises, en parfaite osmose.
Je pense qu’il n’y a pas un festival au Monde où toute la ville vit par et pour le festival et où le petit peuple peut côtoyer et tutoyer les personnalités les plus illustres d’ici et d’ailleurs. Cette année, par exemple, n’importe qui parmi nous pouvait saluer, entre autres, Leila Chahid, Sophie Bessis ou même Bush (pas l’ex-président républicain, mais le smart et démocrate ambassadeur des USA au Maroc) et bien d’autres.
Tout ce beau monde était à la fois heureux et ému de pouvoir vivre une expérience aussi belle et aussi intense. Quand j’en ai parlé à André, il m’a répliqué : «Ça c’est Essaouira». Je lui ai aussitôt rétorqué: «Pourquoi ne pas cloner Essaouira ?». Et savez-vous ce qu’il m’a répondu? «Tu sais, il y a pas plein d’Essaouira au Maroc». Sacré André ! Comment ? André qui ? Devinez…
A demain