Chroniques

Casablanca, cité de la mendicité !

Fléau 
Quand on conduit dans les boulevards de Casablanca, force est de constater que tous les feux de signalisation sont assiégés par des mendiants de différents âges et de toutes nationalités confondues.

Le phénomène de la mendicité nuit considérablement à l’image de la capitale économique. Il la dénature inexorablement, la déforme et la défigure fatalement.
En effet, celui qui conduit pour la première fois dans la ville blanche est tout de suite, désagréablement, surpris par la pléthore des mendiants qui pullulent à tous les coins de rue et qui se propagent comme une traînée de poudre.
Le fléau n’a plus rien de choquant pour les Casablancais qui semblent désormais résignés après avoir été trop longtemps indignés et insurgés par le passé.
Et ne parlons pas des mendiants qui envahissent de manière générale les artères de la ville, la cernent et l’assiègent de tous côtés, telle une citadelle encerclée par des envahisseurs, mais arrêtons-nous plutôt sur ceux qui ont élu domicile dans les feux de circulation. Ce sont ceux-là même qui causent des désagréments, au quotidien, aux automobilistes en les harcelant, les assaillant et les importunant.
Quand on conduit dans les boulevards de Casablanca, force est de constater que tous les feux de signalisation sont assiégés par des mendiants de différents âges et de toutes nationalités confondues : petits et grands, voire des familles entières avec leurs enfants qui font eux aussi la manche.
A Casablanca, la conduite n’est guère un plaisir. Outre les embouteillages et les bouchons avec lesquels il faut compter, on a l’impression qu’on ne conduit pas…
On passe le plus clair de notre temps à nous éviter comme des auto-tamponneuses sur la piste d’un stand de fête foraine!
Une fois devant le feu tricolore, tous les automobilistes ont le même réflexe, celui de fermer leurs vitres pour éviter l’assaut des mendigots.
Au feu rouge, tous les conducteurs voient rouge !
C’est normal surtout lorsqu’ils se retrouvent face à un terrible dilemme : subir l’assaut des mendigots ou griller le feu rouge !
La deuxième option pourrait leur coûter encore plus cher ! Alors là, ils s’arrêtent et prennent leur mal en patience.
Au feu rouge, quand par miracle vous réussissez à échapper à la horde des mendiants, vous devenez facilement la proie des laveurs de pare-brise à la sauvette qui s’imposent, sans scrupules, armés de leurs petites raclettes.
Vivement le vert pour ne pas dire passer au vert !

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