Charaf, jeune étoile montante !

Ce qui frappe lorsque l’on parle avec Charaf, c’est cette marocanité à fleur de peau, cet amour du pays, c’est d’ailleurs ce qui l’a poussé à venir le plus souvent possible dans son pays d’origine.

Chaque mois dans la perspective de la CAN et de la Coupe du monde, je consacrerai l’une de mes chroniques à vous présenter un jeune du monde du foot.
Non pas une star, non pas forcément un joueur mais un jeune qui évolue dans ce milieu et qui de par son rôle, son engagement, ses actions a un impact direct sur le rayonnement de notre pays. Je voudrais commencer cette série de portraits par celui de Charaf Aballagh, jeune Marocain de France – qui se partage entre ses 2 pays- et représente typiquement l’un de ces jeunes qui font une percée remarquable sur les réseaux sociaux, où il compte actuellement 400.000 followers.
Beaucoup de choses se passent aujourd’hui sur le Web et nos jeunes y exercent une sorte de soft power très puissant.
Charaf a 24 ans, il est né à Dunkerque dans le nord de la France et a grandi à Saint-Denis, sa maman est originaire de Casablanca et son papa de Zagora. Il a obtenu sa licence à la Fac de Nanterre.
La passion du foot l’a saisi à l’âge de 6 ans puis il a été conquis par le freestyle en regardant les vidéos de Ronaldinho.
Puis lui est venue l’idée de mettre ses talents en image sur les réseaux sociaux, où le nombre de ses abonnés ne cesse de croître et où ses vidéos réalisent des millions de vues.
Le foot, le freestyle, son désir de donner une vision du jeune MRE dans son quotidien sur un ton humoristique, constituent ce qu’il est aujourd’hui.
À ses dons et ses goûts sportifs s’ajoute un véritable engouement pour la mode, il rêve de se lancer dans une carrière de mannequinat et il est d’ailleurs en train de réaliser un book pour cela.
Son modèle en la matière est Achraf Hakimi qui réussit à marier ces deux passions.
Déjà des marques font appel à lui pour ses qualités et pour son look d’athlète, il réalise des pubs – par exemple pour Adidas, pour le PSG – il passe sur 2M, ce qui rend ses parents, et en particulier sa maman, très fiers.
Ce qui frappe lorsque l’on parle avec Charaf, c’est cette marocanité à fleur de peau, cet amour du pays, c’est d’ailleurs ce qui l’a poussé à venir le plus souvent possible dans son pays d’origine. Il veut montrer non seulement à la jeunesse MRE, mais aussi à la jeunesse du Maroc, qu’il faut croire en ses rêves et que l’on peut réussir à les accomplir au Maroc.
Aujourd’hui il a rejoint l’agence de marketing en 360 «Switch», des frères Zekhnini dont l’un des objectifs est de promouvoir la CAN 2025 et la Coupe du monde. Son image sympathique, sincère, modeste et charismatique fait que dans la rue – et j’ai pu le vérifier – de nombreux jeunes l’arrêtent pour faire un selfie, parler avec lui, il s’y prête avec plaisir et gentillesse conscient qu’il devient un «modèle» identificateur, un exemple valorisant.
Achraf voit loin, il est ambitieux pour son pays, pour le sport en tant que vecteur d’insertion, il est une locomotive auprès de la jeunesse et en même temps un jeune Pluriel, tant par son parcours de vie entre deux pays que par ses passions.
Son physique joue pour lui, sa maturité et sa sincérité sont des atouts remarquables et par-dessus tout son amour du Maroc lui donne des ailes.
Des racines et des ailes sont des qualificatifs qui le caractérisent, il mérite le succès qui pointe son nez et croyez-moi, moi qui au fil de mon parcours ai rencontré des milliers de jeunes, je sais qu’il nous étonnera.
Bon vent Achraf…!