Je n’irais pas jusqu’à Adam et Eve qui étaient bien trop amoureux pour se préoccuper de problèmes de peuple, de pouvoir, d’opposition etc., mais dès l’apparition des premières civilisations, étaient apparues les envies de leadership, de domination et, donc, de manipulation des esprits. Rappelons-nous nos premiers manuels d’histoire avec les images de ces bonhommes, souvent grands et musclés, haranguant les foules, la tête haute et la gestuelle des bras ample.
En face d’eux, et souvent plus bas qu’eux, des masses admiratives qui les entendent sans les écouter, se contentant de hurler et de siffler car les applaudissements n’avaient pas encore été inventés. Plusieurs millénaires et plusieurs siècles plus tard, presque rien n’a changé.
Ceux qui gouvernent et ceux qui aspirent à le faire se disputent à longueur de l’année pour le pouvoir, utilisant le peuple comme boite de résonnance et comme tremplin. Et oui, voyez-vous, tout cela est vieux comme le monde…
A demain
