Chroniques

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Comme tout le monde le sait, M. Belmokhtar, notre ministre de l’Éducation nationale, s’est fait tirer les oreilles et presque mis au piquet par son chef hiérarchique, M. Benkirane pour bien le nommer, et ce, devant ses propres collègues et devant les «élus du peuple» et surtout en direct à la télé.

La raison, vous la connaissez, c’est le désaccord de M. Benkirane sur la décision prise par son ministre de franciser deux matières scientifiques dans une ou deux sections du secondaire. Alors, justement, notre confrère rapporte qu’il a rencontré M. Belmokhtar et l’a très normalement interrogé sur la suite qu’il comptait donner à ce projet maintenant qu’on sait qu’il ne plaît pas du tout à son patron. Et savez-vous ce que notre ministre iconoclaste mais néanmoins bien élevé a répondu ? «No comment !».

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve que c’est un peu facile de vouloir s’en sortir de cette manière pour le moins expéditive. Bien au contraire, il aurait fallu qu’il nous fasse un commentaire sur ce fait qui est je crois unique dans l’histoire de nos institutions. En tout cas, même s’il ne le fait pas, le peuple, lui, ne va pas s’en priver.

A demain

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