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Et si nous choisissions l’équipage qui nous mérite !

© D.R

Le Maroc possède de nombreux atouts, il est l’héritier d’une histoire millénaire et tient une place de choix aujourd’hui dans le concert des Nations, ce rang nous le devons au premier chef à notre Roi qui porte haut notre drapeau.

Le contexte est particulièrement difficile pandémie, vaccination, animosité -voire haine- de la part de notre voisine, l’Algérie, sabotage souterrain de l’Allemagne, tentatives de déstabilisation -heureusement déjouées – de quelques ONG aux agendas destructeurs, de quelques médias -qui n’ont plus de médias que le nom (Mediapart, Le Monde, l’Humanité, etc.), il faut dans une telle tempête pouvoir compter sur un maître de bord qui tienne la barre.
Dieu merci, notre Souverain est un leader hors pair.
Or tout capitaine, par gros temps, a besoin de seconds, de matelots, d’un équipage qui soit à la hauteur des vagues.
Le 8 septembre nous avons la possibilité de choisir cet équipage, notre équipage, pour cela un geste suffit : aller voter !

Oh bien sûr je connais les réticences de nombre de nos compatriotes, de nombre de jeunes, je connais leur défiance, leur déception face à tant de promesses non tenues, je connais tous les arguments, du style :
– tous les mêmes
– ça ne sert à rien
– une fois élus ils ne s’occupent que de leurs propres affaires…
Mais il n’est plus temps de s’arrêter à cela, nous devons changer cet état d’esprit : d’abord car : ma voix + ta voix + sa voix un réel poids, ensuite car il existe des candidat(e)s sincères, honnêtes, soucieux du bien commun et enfin car l’heure est d’une gravité certaine.
Hélas depuis 10 ans trop d’incompétents sont aux manettes -il ne faut pas généraliser bien sûr- mais combien de ministres sont totalement hors-sol, incapables, «à côté de la plaque», combien de grandes villes sont devenues de véritables pétaudières du fait des élus qui les gouvernent, Casablanca, Marrakech, Fès …
Il est urgent, il est capital de saisir cette occasion pour «dégager» les médiocres, les incompétents, les corrompus, les affairistes…
Élisons des ministres qui nous fassent honneur, dont nous soyons fiers, qui connaissent leurs domaines, élisons une nouvelle génération, élisons des femmes, élisons des élus locaux qui se soucient du bien de la population, choisissons des femmes et des hommes qui savent faire passer l’intérêt du pays avant l’intérêt mesquin et sectaire de leur propre parti.

Notre pays est comme un superbe paquebot qui navigue sur une mer déchaînée, nous n’avons pas le droit de déserter au moment où il a besoin de nous : si nous voulons que notre bateau arrive à bon port, celui du progrès, de la modernité, de l’équité, du développement pour tous, alors il nous faut mettre la main à la pâte et ici, en l’occurrence cela s’appelle mettre un bulletin dans l’urne : ce simple geste décide en fait de beaucoup de choses, il décide de notre avenir.
Soit nous pesons sur le cours de notre avenir, soit nous restons sur le bord du chemin !

En nous abstenant nous laissons le champ libre aux incompétents, en ne votant pas nous faisons le jeu des corrompus, en laissant passer notre tour c’est celui de tout notre peuple que nous hypothéquons.
Depuis 2011 nous avons laissé passer trop d’occasions de choisir les «bons» -femmes et hommes- et notre pays a ainsi laissé passer trop d’opportunités, aujourd’hui nous sommes dans le grand bain : soit le Maroc devient un grand jouant dans la cour des grands, soit il nous faudra encore attendre notre tour -qui peut-être ne viendra pas-

Alors donnons une preuve d’amour à notre pays : votons !
Voter est une preuve d’amour, sûrement l’une des plus belles preuves d’amour que l’on puisse offrir à sa Patrie, hormis bien sûr celle qui va jusqu’au sacrifice suprême, qui est de lui donner sa vie en cas de danger… ce qu’à Dieu ne plaise …
Cette année nombre de jeunes sont présents lors de ces élections, c’est un signe encourageant de renouvellement: les jeunes et les femmes sont un signal fort d’arrivée d’une nouvelle génération d’élu(e)s.
Compétence, honnêteté, proximité, compréhension et réponse aux attentes de la population sont les critères qui doivent guider notre choix.
Le 8 septembre nous avons le choix d’être des acteurs ou bien d’être des spectateurs: l’Histoire ne repasse pas les plats, si nous ne montons pas dans le Bateau Maroc en votant, nous ferons alors le choix de rester sur le sable, où nous nous contenterons de «faire des pâtés».
Le Marocain n’est pas né pour jouer sur le sable, le Marocain est un seigneur : le 8 septembre soyons des millions pour choisir ceux qui seront à la hauteur des défis qui attendent notre pays !

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