Jolie dotation que celle accordée à la Coupe arabe des clubs, nouvelle version. En effet, le vainqueur de cette compétition, dont le tirage au sort se déroulera le 8 septembre prochain à Beyrouth, empochera la bagatelle de 6 millions de rials saoudiens, soit quelque 15,3 millions de dirhams marocains. Le finaliste perdant empocherait la coquette somme de 4 millions de riyals, soit 10,2 millions dirhams. De quoi consoler plus d’un. Le troisième au classement toucherait 2,5 millions de riyals, soit 6,4 millions dirhams, alors que le quatrième n’empocherait «que» 1,4 million de riyals, soit 3,6 millions de dirhams. Des chiffres qui font rêver et qui vont inciter bien plus d’un à participer à cette épreuve devant un monde plus ou moins réticent, voire sceptique. Ces décisions ont été annoncées samedi dernier au Caire lors de la réunion de l’Union arabe de football (UAF) avec les représentants des fédérations. Des fédérations qui,n’en doutons pas un seul instant, s’empresseront vite de désigner les clubs qui les représenteront. Il s’agit, en effet, d’un joli pactole qui dépasse de loin les récompenses promises au niveau africain. Nul doute que cette nouvelle donne sera une source de motivation pour tous les clubs, qui se prépareront de manière plus sérieuse à cette épreuve qu’ils avaient un peu trop tendance à considérer par-dessus la jambe, si l’on ose dire. Car, le but est évident. Il s’agit de relever le niveau des joutes footballistiques panarabes qui avaient un peu trop tendance à céder le pas devant les compétitions continentales. Et cela passait par une motivation autre que morale. C’est aujourd’hui chose faite et les choses seront, à présent, autrement plus sérieuses. Toutefois, si la somme mise en jeu est importante, il ne sera pas facile d’accéder au carré d’as. Car, tout un chacun aspirera à remporter la victoire finale, synonyme à la fois d’espèces sonnantes et trébuchantes et de bouffées d’oxygène, voire de bouée de sauvetage, notamment pour les clubs maghrébins. Pour l’heure le Maroc, ainsi que la Tunisie et l’Arabie saoudite n’ont pas encore désigné leurs représentants. Et nous devrions avoir quelque difficulté à désigner les clubs qui pourraient prendre part à la compétition. Car, rappelons-le, les vainqueurs des deux dernières éditions de la Coupe du Trône ne sont pas encore connus. Ce sont les aléas d’un calendrier pas très bien ficelé. Et dont nous mesurons aujourd’hui quelques-uns des conséquences. Gageons toutefois que le joli magot promis au vainqueur et à ses dauphins inspirera bien des stratégies qui rattraperont tous les retards que l’on a pu connaître. Un club qui remporterait cette Coupe, ou qui se placerait simplement dans les quatre premiers – verrait ses soucis financiers effacés pour toute une saison, voire davantage. Quand on voit comment vivotent nos grandes équipes, on se dit que cette compétition est vraiment une aubaine. Il s’agit, maintenant, de savoir qui va représenter le Maroc, afin de le plonger tout de suite dans le bain. Et le(s) laisser se préparer. La route sera longue et dure. Mais, au bout de l’effort,tous les espoirs sont permis.