Chroniques

Hors-jeu : Le sacre de l’entraîneur

Le championnat du GNFI se termine ce week-end avec des matchs à grand enjeu aussi bien pour le titre que pour le maintien. Comme ce fut le cas pour le GNFII, la semaine dernière, le suspens sera maintenu jusqu’au coup de sifflet final. C’est dommage que cette dernière journée du championnat se joue en plein phase finale de la coupe du monde, car elle vaut beaucoup plus qu’un détour. Mais comme les dirigeants du GNF se soucient peu du respect du calendrier, ils tombent tout le temps dans des erreurs aussi stupides.
Heureusement que cette énième fausse note du Groupement n’enlèvera rien à la passion que suscite cette dernière journée. Cela fait longtemps, en effet, qu’un championnat n’a tenu en haleine le public jusqu’aux dernières minutes de la dernière journée.
C’est un signe de bonne santé pour un championnat qui a longtemps sombré dans la routine jusqu’à ne plus intéresser personne. La palme de cette renaissance revient évidemment à cette sympathique équipe du Hassania d’Agadir qui a animé les débats dès le début de la saison. Son mérite est d’autant plus grand qu’elle a réussi à reprendre le flambeau après l’avoir perdu aux dépens du WAC. L’équipe bidaouie bien menée par son entraîneur Fakhreddinne est arrivée à rattraper le HUSA à deux journées de la fin de la saison. Mais c’était sans compter sur la volonté et la détermination des joueurs soussis qui ont profité de l’aubaine pour battre le WAC à Agadir . du coup le Hassania part aujourd’hui avec deux points d’avance pour aller affronter le CODM avec le maximum de sérénité. Seul mot d’ordre : il ne faut pas perdre ce match. Autrement un match nul suffirait.
De l’autre côté, la famille du WAC ne désespère pas et table sur une défaite de son rival pour lui damner le pion. Il ne faut pas revers, c’est vrai. Mais en football tout est possible surtout quand tout se joue en l’espace d’une seule rencontre où tout peut se produire. Les Wydadis caressent ce rêve, mais les Gadiris rêvent aussi de leur premier titre qu’ils ont au bout du pied pour le laisser filer. La bataille sera rude, mais quelle que soit l’issue de cette journée, les deux équipes auront gagné en notoriété et en valeur intrinsèque de leur effectif et de leur staff technique.
Il est significatif que le titre du champion du Maroc se joue entre deux équipes entraînées par des techniciens marocains. Fakher et Fakhreddine ont confirmé la compétence nationale qui fut longtemps marginalisée. C’est dire que c’est le technicien marocain qui a remporté le titre de champion du Maroc de cette année.

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