Ainsi qu’auprès de mes potes arabophones purs et durs qui n’acceptent pas qu’on triture la langue arabe, même pour la traduire, mais c’est tout ce que j’ai trouvé pour exprimer ce que je ressens depuis quelques jours.
C’est simple, on ne parle que de «ça», et «ça», c’est l’approche à pas de géant de la fin du championnat de foot au Maroc, mais aussi en Europe. C’est comme s’il n’y avait que «ça» d’important qui se passe dans ce monde.
Voici quelques bribes de ce que j’entends à longueur de journée sur les terrasses de café, ainsi que dans les baptêmes et mariages et même, je vous le jure, dans des obsèques : «Si jamais l’OCK gagne Khémisset et El Jadida bat le Wydad, le MAS risque de tomber et Al Hoceima peut espérer rester en 1ère Division»…, «Après son match contre le Bayern, le Barça doit faire gaffe car le Real ne va pas lâcher le morceau, et il risque même d’être aidé par son ennemi l’Athlético»…
Le séisme au Népal, les victimes de Boco Haram, et même les sorties de Benky, tout ça n’a aucun intérêt. Le foot n’est pas l’opium du peuple, c’est son kif.
A demain