Chroniques

Il n’y a pas que les bobines…

© D.R

Il est possible que mon regard sur notre passé cinématographique soit imprégné de nostalgie et donc forcément faussé, par contre ce que vit le secteur du cinéma aujourd’hui, ici et maintenant, me paraît plus clair même si au fond c’est très complexe.

Comme je ne peux pas développer tout cela dans un petit billet destiné normalement à faire rigoler, je vais me limiter à 2 ou 3 éléments pour étayer mon propos. Tout d’abord nous avons une bande formidable de jeunes cinéastes qui aspire non pas à faire oublier le cinéma de leurs prédécesseurs mais plutôt à proposer un autre cinéma, différent, innovant et parfois, pas tout le temps, captivant. Les «anciens» quant à eux voient que s’ils ne veulent pas disparaître, n’ont pas d’autres choix que de se mettre au diapason.

Et se mettre au diapason, ce n’est pas avoir son compte sur Facebook ou sur Twitter, mais surtout prendre conscience que si les techniques ont évolué, les mentalités aussi.

En un mot comme en mille, le numérique n’a pas seulement pris la place de la pellicule, il a aussi facilité l’accès à l’image. Et l’image, si elle est partout et en grande quantité, peut être créative ou… pas. Et quand elle ne l’est pas, ce n’est pas du cinéma. Voilà, je crois que j’ai tout dit.                   

  A demain

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