Mon parcours me permet -et j’ai conscience d’être chanceux- de rencontrer tout au long de mes périples de nombreuses pépites : jeunes talents dont les compétences, le charisme, la vision me laissent percevoir en eux les futurs leaders.
J’ai eu la chance d’en rencontrer beaucoup tout au long de ces années, et sincèrement le plus souvent mon instinct ne m’a pas trompé. Je voudrais vous présenter aujourd’hui un jeune pour qui j’ai admiration, respect et affection : Ilyan Berradi.
Ce jeune a tout juste 22 ans, il est de la génération de notre Prince Héritier, auquel il se réfère très souvent, il a grandi à Argenteuil dont il dit qu’elle représente un microcosme de ce qu’est le monde grâce à la diversité de sa population.
C’est là qu’il s’est enrichi culturellement, il n’oublie jamais de rendre hommage à ses parents qui lui ont transmis de belles valeurs dont notamment l’humilité et la solidarité, qui ont façonné le jeune qu’il est aujourd’hui.
Il confie que c’est la destinée qui rend possibles les rencontres qui lui ont donné foi en l’humanité. C’est comme cela qu’il a intégré Sciences Po et HEC… Son papa était déménageur et lui, à 18 ans a signé son premier contrat professionnel qui l’a amené à l’Assemblée nationale auprès de la députée Fiona Lazaar.
De ce jour Ilyan a compris qu’il fallait croire en ses rêves, de stages en stages il a intégré le ministère de l’intérieur et le Cabinet du président à l’Élysée. Organisateur de conférences grâce à la direction de l’association des Marocains à HEC qui l’amène à recevoir Driss Benhima, Mohamed Hassad, Moncef Belkhayat, Mehdi Bensaid… il se forge au fur et à mesure une personnalité parfaitement à l’aise dans sa double identité.
Il y a 3 ans avec un ami d’enfance Mohamed Boutrama, ils lancent TFT Morocco devenu depuis le 1er média de la diaspora sur le Web et qui compte à ce jour 3 millions d’abonnés.
Dès lors son parcours associatif devient un exemple : très recherché, très demandé il s’investit beaucoup, j’ai été personnellement très touché par un de ses traits de caractère marquants car je m’y retrouve pleinement : toujours rester proche de «ouled Chaab» tout en étant capable de parler à d’autres sphères… Ne jamais oublier d’où l’on vient et mettre son pied dans la porte qui s’ouvre afin que d’autres puissent à leur tour y pénétrer.
Qu’il me permette de mettre mon grain de sel dans ce portrait de lui que j’essaie de tracer, Ilyan est pour moi l’un des jeunes leaders parmi les plus prometteurs, capable de renforcer l’image et l’influence de son pays d’origine, le Maroc, grâce au soft power.
Depuis le temps que je le connais, j’ai eu le temps de le voir dans toutes sortes de situations, sa capacité d’adaptation est remarquable.
Si je devais le définir en quelques mots je le décrirais comme créatif, charismatique, légitimement ambitieux, actif et attentif aux autres. Il a bien sûr la fougue de ses 20 ans et devra au fur et à mesure de son existence apprendre à dire non, et tout en gardant sa niya, comprendre que jalousie et mesquinerie font aussi partie du quotidien des engagés.
Tant au Maroc, qu’en France ou en Belgique je suis entouré d’une foultitude de jeunes dont je sais qu’ils seront demain à la tête de nos destinées parce qu’ils le méritent, parce qu’ils en ont les capacités et non par copinage ou parce que «fils de» : Mehdi, Mohsin, Hamid, Omar, Othmane, Saaid, Mouna, Aya, Zakaria, Amine, Younes, Eliav, Mohamed, Safae, Nehoray, Zirar, Soufiane, Moussa, Ikram, Hamza…sincèrement je pourrais remplir une chronique entière de tous leurs prénoms.
Aujourd’hui j’ai choisi de vous présenter Ilyan, mais vous ne perdez rien pour attendre, je poursuivrai mes portraits…
Ilyan est en fait ce dont ont besoin tant de nos jeunes, tant en France qu’au Maroc : à la fois image valorisante et modèle identificateur.
Je reprends ici l’un de mes slogans favoris : nos jeunes ont besoin de leaders et non pas de dealers.
Ilyan correspond à ce profil : issu d’une famille modeste, ayant grandi dans un quartier populaire et ayant gravi l’échelle de la réussite par ses propres qualités, sans se perdre et en restant attaché au principe qui a présidé à son engagement, tendre la main aux autres.
À l’heure où Sa Majesté a lancé la nécessaire refonte des instances représentatives des Marocains de l’étranger, dont les nouvelles générations espèrent beaucoup, souhaitons que cela ne soit pas l’occasion de recycler de vieilles figures installées depuis des lustres et dépassées, mais bel et bien de nouveaux visages capables de tirer notre communauté vers le haut.
S’il est une chose en laquelle je crois énormément c’est que sans nier aucunement les spécificités de notre population de l’extérieur il est indispensable d’unir nos jeunesses -celle du Royaume et celle d’ailleurs- par des projets communs, des initiatives rassembleuses, des partenariats associatifs… un enrichissement mutuel !
Ilyan -et certains acteurs associatifs, culturels, sportifs sont parmi les premiers à l’avoir compris, et se sont investis dans cette voie- il vient d’ailleurs d’être choisi par ses pairs afin d’être le porte-parole de l’association Génération Diaspora, novatrice tant dans sa composition que dans sa façon d’agir.
Vous aurez compris que je crois beaucoup en ce jeune, il lui faut maintenant «fendre l’armure», mieux faire connaître sa personnalité attachante, s’exprimer, passer du jeune emblématique qu’il est au leader identificateur et mobilisateur qu’il recèle…
Une mission, une destinée !














