Chroniques

Je, Tu, Nous : Les voix de notre communication sur LinkedIn

Sophia El Khensae Bentamy | Consultante, coach et enseignante en techniques de communication, coach en psychologie positive et en thérapie par le rire.

Mieux communiquer, mieux vivre…

la magie réside dans l’alternance des trois. Un post peut commencer en «je», parler en «tu» au milieu, et conclure par un «nous» fédérateur. C’est là que la communication devient vivante, incarnée, impactante.

Aujourd’hui j’aimerais qu’ensemble on s’arrête sur quelque chose de juste et de nuancé en même temps.
La communication sur des plateformes professionnelles tel LinkedIn ou autre n’est pas une science exacte avec une seule bonne méthode. C’est avant tout une question d’intention, de cible et d’authenticité.
J’aimerais donc ici avec vous, chères lectrices et chers lecteurs, qui peut-être utilisez ces lieux d’échanges et de publications pour des fins précises et précieuses, notamment professionnelles, voir comment donc on peut penser les différentes approches de tons lorsque nous communiquons sur ces plateformes !
Le «je» va incarner un vécu, un ressenti, une expérience personnelle.
C’est puissant quand on veut :
Partager un témoignage sincère, une prise de conscience, un apprentissage.
Il est efficace pour créer de la connexion émotionnelle.
Tels que des exemples de formulations : ce que j’ai vécu, ce que j’ai compris, ce que je ressens… ce que je vis…
Dans ce cas, le «je» devient un miroir pour celui ou celle qui lit. Il permet de dire «voilà ce que j’ai traversé, peut-être que ça résonne pour toi..». «Tu te reconnais certainement à travers la description de ma publication…».
Allons maintenant voir le «tu» :
Parler en «tu», c’est interpeller directement notre audience, créer un effet de proximité immédiate.
C’est utile quand on souhaite :
Donner des conseils ou outils pratiques.
Poser une question forte.
Lancer un appel à l’action ou inciter à la réflexion personnelle.
Le «tu» est plus directif, plus engageant parfois, mais il faut l’utiliser avec justesse pour ne pas paraître trop intrusif ou donner de leçons.
Et enfin, le «nous» :
C’est le ton du rassemblement, du collectif. Il crée une communauté de pensée : «nous, qui vivons cela», «nous, qui croyons en…».
Très fort pour :
Fédérer une cause, une valeur commune.
Créer un sentiment d’appartenance.
Tout va dépendre du message, de l’objectif et surtout de qui on veut toucher.
Et parfois, la magie réside dans l’alternance des trois. Un post peut commencer en «je», parler en «tu» au milieu, et conclure par un «nous» fédérateur. C’est là que la communication devient vivante, incarnée, impactante.
Au-delà du choix du pronom, ce qui compte, c’est la cohérence entre le fond et la forme. Un ton chaleureux avec un message froid, ou un «je» vulnérable dans une posture rigide, peut créer un décalage qui brouille le message. L’alignement entre ce que l’on veut transmettre, la façon dont on l’exprime, et ce que l’on ressent réellement est essentiel. C’est cette congruence qui fait qu’un post résonne, qu’il touche, qu’il reste.
Alors, la prochaine fois que vous prenez la plume numérique, demandez-vous : quel pronom sert le mieux mon intention ?! Quelle voix rendra mon message plus humain, plus vrai, plus impactant ?!
La force de cette communication «Linkdlnienne», c’est qu’on peut y être stratégique sans cesser d’être sincère.
Il suffit d’oser dire, oser choisir… et parfois, simplement, oser être.
Et surtout de vouloir mieux communiquer et mieux vivre…

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