Chroniques

Label marocanité : volontarisme marocain

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Son nom, Mouaddib, se prête facilement et assez mystérieusement à la sémiologie. C’est que de deux choses  l’une : ou ce nom est prédestiné ou Noureddine a tout fait pour en mériter les sens et les significations multiples. On peut entendre avec  ce nom le savoir-être, la politesse, la bonne éducation, ce qui est axiomatique et éclatant chez cet homme discret. On peut aussi comprendre ce nom avec sa dimension pédagogique, didactique et diffuseur de savoir, choses qui vont comme un gant au personnage. Il vient de le confirmer avec la concrétisation du projet de l’Université Internationale de Rabat. Ce rêve, il le chérissait avec attention et soin à l’image  d’une femme enceinte qui attend un évènement heureux. Et il vient d’en vivre, cette semaine, l’avènement,  de belle, de très belle manière, C’est Sa Majesté Mohammed VI, lui-même, qui a donné mardi dernier le premier coup de pioche, les moyens considérables, et l’auguste parrainage de ce qui s’appellera désormais l’UIR. Cette consécration méritée augure un projet d’avenir et indique l’un des chemins déterminants pour le Maroc de demain qui ne pourra se réaliser pleinement sans le savoir, la formation sérieuse, la recherche et l’innovation. Le Maroc n’a certes ni gaz ni pétrole. Il a ses femmes et hommes comme Noureddine Mouaddib, cheville ouvrière de ce projet. Je peux authentifier ici la rare pugnacité, l’exceptionnelle persévérance, j’allais presque dire l’aplomb, avec lesquels cet homme besogneux était littéralement habité par un rêve. Il préside désormais aux destinées de sa réalisation.
Il y a des hommes qui se prévalent de leur passé. D’autres sont du genre à se préoccuper de l’avenir. Sa Majesté Mohammed VI vient de donner un signal déterminant sur l’horizon marocain qu’il veut, sur ce sujet stratégique pour notre pays comme il l’a fait sur d’autres. Beaucoup parlent pompeusement du transfert de compétences. Rares sont ceux qui en construisent les conditions. Noureddine nous montre en quoi le volontarisme participe dans le débroussaillement des sentiers encore inexplorés. Il a su, pour cela, se faire entendre par des hommes comme feu Meziane Belfkih, ce regretté et invétéré dénicheur de talents. Il a trouvé la continuité  dans l’appui déterminant de Zoulikha Nasri, conseiller de SM le Roi. Il a pu rencontrer une part de l’utopie que porte en lui le ministre de l’éducation nationale Ahmed Akhchichine. Pour en avoir été l’intime témoin, qu’il me soit permis d’ajouter, sans complaisance, le nom de Driss El Yazami, président du CCME. Depuis deux ans, son appui à ce projet fut sans faille.

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