Les intervenants durant deux heures ont déroulé les chances que ces grands événements offraient à toute une génération, à condition bien sûr que les jeunes se saisissent de ces opportunités mais aussi qu’ils croient en eux-mêmes.
Je n’aime pas le terme «encadrer» lorsqu’il s’agit de nos jeunes, je préfère de loin celui de soutenir, ou encore les mots tels que «donner confiance», «aider à émerger», «fournir les clés»…
Car disons le fortement nous avons une jeunesse formidable, tous nos jeunes -même ceux qui n’en ont pas conscience – ont un savoir-faire, une compétence, un talent, tous -y compris ceux qui sont passés à travers les mailles de tous les filets sociaux (école, formation…) maîtrisent un outil, encore faut-il qu’ils le sachent, encore faut-il que l’opportunité de le montrer lui soit donnée. C’est ce que j’ai tout particulièrement apprécié lors de la 4eme édition de L’DEBAT, organisée jeudi par les associations Marocains Pluriels et Oxy’Jeunes, où des personnalités telles Aziz Bouderbala, joueur International mythique, Lino Bacco, journaliste sportif connu de tous les Marocains et cofondateur de Radio Mars et Hamza Hachlach, journaliste sportif, chroniqueur très pointu et créateur de podcast se sont employés pendant 2 heures à donner des ailes aux jeunes présents en nombre. Le sujet de la rencontre était : «la Coupe du monde -et la CAN- leviers d’avenir, quelles opportunités pour la jeunesse», et ce thème a justement permis d’utiliser tous les verbes contenus dans cette chronique.
En effet les intervenants durant deux heures ont déroulé les chances que ces grands événements offraient à toute une génération, à condition bien sûr que les jeunes se saisissent de ces opportunités mais aussi qu’ils croient en eux-mêmes.
Si Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football a d’ailleurs d’ores et déjà annoncé que nous aurions besoin de 40.000 volontaires. Or il n’est pas trop tôt pour s’intéresser à cette démarche, d’abord parce qu’il nous faut repérer ces jeunes, les recenser puis les former mais aussi parce qu’avant cette Coupe du monde nous aurons la CAN.
Or comme l’a très bien dit Lino Bacco, la CAN n’est pas «un brouillon» de la Coupe du monde mais bel et bien un événement en soi, l’événement d’un continent que nous devons avoir à cœur de réussir. Si l’immense majorité des jeunes présents au débat a parfaitement compris l’enjeu et l’opportunité il n’empêche que nombre d’entre eux avaient des questions à poser et q’ils avaient besoin d’être rassurés sur le fait qu’ils en seraient bel et bien les acteurs mais avaient aussi besoin de croire en leurs propres compétences…
Beaucoup de thèmes ont été passés en revue, visant à sensibiliser, expliquer, mobiliser : le besoin de construire encore et encore des terrains de proximité, l’indispensable aménagement des horaires scolaires afin de permettre aux écoliers, aux collégiens, aux lycéens, de pratiquer sport et culture…et l’absolue nécessité de ne pas laisser notre jeunesse livrée à elle-même !!!
Je m’explique sur cela : Dieu sait que je connais notre jeunesse et non pas en lisant des analyses fumeuses mais bel et bien sur le terrain. Croyez moi, des actions, des activités, des rencontres, des débats j’en ai organisés et j’en organise à longueur de temps or s’il y a une difficulté que je rencontre -et bien sûr tous ceux qui sont dans le même «moove«- c’est la possibilité de mobiliser de bonnes volontés pour répondre à nos invitations : sportifs, artistes, intellectuels, personnalités, etc.
J’ai longtemps vécu en France, où j’ai commencé d’ailleurs mon parcours associatif, et j’ai vu à quel point les stars de la musique, du cinéma, de la télévision… mais aussi sportifs de renom se mobilisent pour être aux côtés de la jeunesse. Toutes ces personnalités que la jeunesse aime, admire, qui voit en eux des «modèles», des images valorisantes, des exemples auxquels s’identifier, jouent un rôle très important en répondant aux demandes de ces jeunes.
Oui participer à un débat, remettre un trophée dans un match de foot de quartier, faire partie d’un jury lors d’un concours, parrainer un jeune talent, assister à un rassemblement…est indispensable !!!!
Ce n’est pas faire la charité, ce n’est pas sacrifier une partie de son emploi du temps, ce n’est pas demander une contrepartie… c’est bel et bien remplir son rôle : devenir une star, être une personnalité connue et reconnue donne de grandes satisfactions, il ne s’agit évidemment pas de culpabiliser quiconque mais juste de demander de faire preuve de cœur, de sympathie, d’amour, d’envie de transmettre…bref prendre conscience de l’intérêt d’une main tendue lorsque l’on est au firmament et qu’un jeune vous regarde avec les yeux de l’admiration. Tous mes remerciements, toute ma reconnaissance vont à celles et ceux qui comme ces intervenants du L’DEBAT répondent avec bonheur à ces demandes…