Notre pays a besoin de moderniser son logiciel, d’adapter ses mentalités, de faire le pas en avant qui l’empêche encore de transformer la chenille en papillon, que nous sommes si nombreux à espérer.
Tant de nos jeunes en déshérence,
Tant de nos jeunes en attente,
Tant de nos jeunes en absence de perspectives,
Tant de nos jeunes relégués,
Tant de nos jeunes vivant en pointillés…
Tant de nos jeunes talentueux,
Tant de nos jeunes intelligents, novateurs,
Tant de nos jeunes disponibles,
Tant de nos jeunes dans les starting-blocks,
Tant de nos jeunes en quête d’opportunités…
En quelques mots voici décrite notre jeunesse, nos jeunesses, alors bien sûr tous les jeunes ne sont pas résumés dans ces descriptions -Dieu merci- et par ailleurs les mêmes mots peuvent bien souvent s’appliquer aux uns et autres, car tous ces états d’esprit, tous ces sentiments traversent l’ensemble des générations actuelles.
Je serais malvenu de passer sous silence toute la partie de notre jeunesse qui s’en sort, qui s’engage, qui réussit… mais encore une fois je sais, je sens, je vis tous ces maux, toutes ces attentes, tous ces espoirs et tous ces désespoirs…
Ils sont constitutifs de l’existence même des jeunes Marocain(e)s.
Une conjoncture, une opportunité, une chance s’offrent à notre pays, à notre jeunesse, comme nous en avons rarement connu !
OSONS !
Renversons la table !
Un appel d’air exceptionnel s’offre à nous, sortons des schémas sclérosés, de l’administration laborieuse, des sentiers battus et rebattus, les années 2025-2030 nécessitent une (ré)volution des esprits, si nous nous contentons de «gérer», d’accompagner, alors nous raterons le coche.
Notre pays a besoin de moderniser son logiciel, d’adapter ses mentalités, de faire le pas en avant qui l’empêche encore de transformer la chenille en papillon, que nous sommes si nombreux à espérer. Les grands événements footballistiques qui se préparent ne sont pas une aubaine pour le sport seulement, ils sont une magnifique opportunité pour mettre à niveau tout ce qui chez nous est encore à la remorque.
Ce qui m’intéresse au premier chef est l’aspect humain, imagine-t-on à quel point nous sommes en retard sur tout ce que va nécessiter une telle organisation, une telle ouverture sur le monde, une telle affluence de jeunes supporters ?
Nous disposons d’une task force opérationnelle, disponible, en phase avec ce monde : la pépinière existe, il nous suffit de la cultiver.
Créons un organisme spécifique, chargé de repérer, recruter, former toutes les compétences dont nous regorgeons, afin de préparer dès maintenant toutes les équipes, toutes les brigades, dont nous aurons besoin : médiateurs, guides, traducteurs, ambianceurs, animateurs, accompagnateurs et autres chargés de sécurité.
Le besoin est immense, les talents sont là, prêts, de plus en incluant nos jeunes dans la réussite de ces événements, c’est tout le peuple qui sera impliqué via ses enfants… croyez-moi l’appropriation et la réussite de nos défis à venir par la population en dépendent largement.
