Chroniques

Le mot pour rire : Allons-y mollo…

© D.R

Un de nos ex-ténors du barreau, aujourd’hui droit-de-l’hommiste institutionnaliste, a fait récemment une déclaration pour le moins frappante. Réagissant à certaines rumeurs sur une supposée persistance de certaines pratiques coercitives au sein de certains prétendus lieux de détention (je me débrouille pas mal en langue de bois, hein ?),  il a déclaré, je le cite : «On ne change pas en 24h quelqu’un qui a donné des claques pendant 40 ans». Autrement dit, on doit être patients avec certains de nos agents questionneurs qui, autrefois, s’impatientaient parfois et usaient, forcément forcés, de la force de leurs mains, voire d’autres moyens encore plus contondants. Notre cher maître a sans doute raison. C’est peut-être pour ça que malgré le nouveau code de la femme,  on continue de la tabasser, et malgré le nouveau code de conduite, on persiste à griller stops et feux rouges. Au fond, quand quelqu’un a pris le pli, il ne faut pas trop le presser car on risque de le froisser et de l’énerver encore plus. Et ça, ce n’est pas bon pour la démocratie. Pigé ?
A demain

Articles similaires

Chroniques

Y a-t-il une vie avant la mort ? (Part2)

L’allégorie de la caverne La quête d’être soi ne date pas d’aujourd’hui....

Chroniques

Cartables sco’lidaires ! La noblesse d’un geste…

Nous avons tous des cartables, des cahiers, des fournitures dont nos propres...

Chroniques

De quoi le second mandat de Tebboune sera le nom

Le régime algérien qu’incarne Tebboune inscrit sa vision et son action dans...

Chroniques

Génocide en Palestine : 40.000 morts

Pour Israël, ce n’est pas fini. Il faut vider toute la bande...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux

Articles les plus lus