Mes ami(e)s producteurs et productrices dans le monde si ingrat de l’audiovisuel sont injoignables depuis plusieurs semaines. Si les téléphones de certains sont carrément éteints, les autres vous répondent qu’ils ne pourront vous répondre «qu’après l’ouverture des plis». Traduisez : les plis des offres qu’ils ont faites à nos chaînes de télé, nouveaux cahiers des charges obligent. Parce que si vous ne le saviez pas encore, plus rien ne sera plus comme avant. Vous allez me dire tant mieux, et je vous dirais que ce n’est pas si clair que ça. D’abord, si les nouvelles règles sont très strictes quant à l’aspect légal et procédural des offrants, le volet artistique et créatif ne semble pas prioritaire, du moins selon mes sources habituellement fiables. Mais le plus inédit, c’est que toutes ces propositions ne concernent qu’une seule programmation : le Ramadan. Pour le reste de l’année ou ce qu’il en reste, vous allez devoir jeûner ou bien, comme le fait déjà la plupart d’entre vous, garder l’œil ailleurs. Et vous avez bien raison.
À demain.