Les temps sont parfois bien tristes, et une victoire, même la plus récréative, n’est pas de refus ne serait-ce que pour égayer un peu notre quotidien. Je ne voudrais pas remuer le couteau dans la pellicule, mais le dernier festival de Marrakech en a déçu plus d’un, même si, entre vous et moi, je ne m’attendais pas un miracle. C’est pour ça que vendredi soir, nous étions probablement des millions de Marocains et de Marocaines à être collé(e)s à notre téléviseur, les uns et les unes envoyant des sms par centaines pour soutenir nos deux candidats nationaux si merveilleux, et les autres priant le Bon Dieu d’en faire gagner l’un d’entre eux. Et je crois que c’est la combinaison de tous ces efforts qui a fini par couronner le jeune et si talentueux Mourad Bouriki qui a décroché le titre de «The Arab Voice», autrement dit «La plus belle voix du monde arabe», ce qui est loin d’être rien. Je propose d’ailleurs à notre gouvernement de décréter le vendredi 14 décembre, Journée nationale des… bonnes nouvelles.
A demain