C’est pour deux raisons essentielles : ma proximité tout à fait amicale avec une des principales personnes en charge de ce dossier, et la légèreté et la suffisance de bon nombre d’intervenants dans un débat qui est resté souvent au ras des pâquerettes d’Internet.
Maintenant que le film est de nouveau autorisé, je voudrais revenir sur 2 points qui me paraissent fondamentaux.
D’abord, la plupart des gens qui ont crié au loup et prôné la liberté totale et sans limites, on ne les avait pas entendues ces dernières années quand de vraies censures bêtes et stupides avaient été décrétées.
Ensuite – et là, je m‘adresse à mes ami(e)s auteurs et cinéastes marocains – qui, parmi eux et parmi elles, serait prêt aujourd’hui à imaginer et à tourner, au nom de la liberté de création, juste une seule scène pour son film où le Dieu ou son prophète seraient blasphémés ou juste personnifiés ?
S’il vous plaît, ne répondez pas tous et toutes en même temps !
A demain