Je viens de passer le week-end dans une jolie ville de montagne que j’aime beaucoup car j’y ai des attaches personnelles et spirituelles très fortes.
C’est Ouezzane, la cité connue des Grands Saints, mais où les pouvoirs publics semblent absents et les élus ailleurs. Aucun projet initié officiellement n’a encore vu le jour.
Le chantier de restauration de la principale place de la ville traîne depuis des années pour mauvaise gestion des travaux et surtout pour diverses malversations. Un récent incendie n’a été maîtrisé qu’après 4 heures parce que, m‘a-t-on raconté, la citerne des pompiers était arrivée vide.
Les activités culturelles sont quasi nulles et le prestigieux stade jadis gazonné n’est plus qu’une vague terre abattue. C’est la ville des paradoxes par excellence : il n’y a pas un débit d’alcool autorisé dans toute la région – pourquoi ?
Je n’en sais rien – et pourtant vin, bière, whisky et autres eaux de vie coulent à flots dans les maisons huppées et même dans les petites chaumières. Tout le monde sait et tout le monde laisse faire. Jusqu’à quand ?
A demain