Je vous préviens tout de suite : ce billet ne sera pas que pour rire, mais, je l’espère, aussi pour réfléchir. Après tout, il n’y a pas que la plaisanterie dans la vie. Samedi soir, j’ai fait partie des heureux privilégiés qui ont pu déguster un film délicieux au titre si approprié de « El Gusto ». Cette œuvre exceptionnelle a été réalisée par une jeune Algéro-irlandaise et a nécessité près de 10 ans pour sa mise à terme. Il faut le voir pour le croire, et nous qui l’avons vu, nous le croyons volontiers. Ce film, qui est en fait un documentaire – d’ailleurs plus personne ne fait de différence – raconte l’histoire de musiciens algériens, musulmans et juifs, séparés par l’histoire durant près de 50 ans, et que la belle musique et la bonne volonté ont fini par réunir de nouveau pour un moment tout simplement magique. C’est encore une fois la preuve que l’art en général et la musique en particulier sont capables de défier l’histoire, la géographie, la religion et toutes les ethnies réunies. Et que quelqu’un ose encore me parler « d’art propre » !
A demain