Samedi dernier, j’ai assisté à une très belle leçon de liberté et de civilité. Je me trouvais à Tétouan pour assister au Festival international du cinéma méditerranéen qui en est à sa 18ème édition. Arrivés sur le lieu de l’ouverture officielle, les festivaliers ont été accueillis par une jolie petite pluie, et surtout par une foule compacte et disciplinée, un parapluie dans une main et une banderole dans l’autre, scandant des slogans en plusieurs langues. Mais détrompez-vous, ces joyeux lurons n’étaient pas là pour exprimer leur hostilité au festival, au cinéma ou « l’art non propre », mais pour demander, tout simplement, du boulot. Et illico presto. Capito ?
A demain.