En vérité, mon sujet d’aujourd’hui n’est pas drôle du tout, mais je me devais de l’aborder car il s’agit de liberté. Mon confrère Mokhtar Laghzioui, grand délireur devant l’éternel, vient d’être mis à l’index armé par un grand prêcheur et sûrement, comme nous, un grand pécheur. Le crime de Mokhtar est d’avoir exprimé publiquement le droit de sa mère, de sa femme et de sa sœur de disposer librement de leurs corps, ce qui n’a pas plu à ce barbu, redresseur de torts. Mais qui est-il ? Et qui lui a donné le droit d’être juge au-dessus des juges ? J’ai toujours dit que la religion est trop sérieuse pour la laisser aux seuls religieux, et encore moins, aux rigolos d’entre eux. Car parfois le ridicule tue. A Dieu ne plaise.
A demain