Il y a certains préjugés envers le FIFM – Festival de Marrakech pour les initiés et les intimes – qui ont vraiment la peau dure.
Parmi ces préjugés, il y a le classique : «on y dépense trop de fric, alors que le peuple, etc.», le ringard : «on y invite n’importe qui, alors que les vrais artistes, etc.» et le sournois et presque raciste : «ce n’est pas un festival marocain…».
C’est vrai que moi aussi, je n’ai jamais été très tendre envers cet événement hors limites, mais j’ai toujours reconnu qu’au-delà du débat creux sur son impact ou pas, nous avons non seulement le privilège et le plaisir de voir, voire de côtoyer les immenses stars du cinéma mondial, mais surtout d’admirer les plus grandes œuvres cinématographiques du moment, et de plus, dans des conditions techniques et artistiques absolument exceptionnelles.
Et ne serait-ce que pour ça, je n’ai pas honte, moi le râleur chronique et néanmoins cinéphile incurable, de défendre ce festival jusqu’à la dernière image. Quant à Sharon Stone, si ma femme n’était pas avec moi, je vous jure…
A demain