Chroniques

Le mot pour rire: Inscrivez-vous et après on verra…

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En vérité, je ne voulais pas rigoler. Cette question, je me la pose et je la pose très sincèrement presque chaque jour, et je n’arrive pas à avoir de réponse convaincante. L’argument – proposé d’ailleurs par les communicateurs qui ont initié l’actuelle campagne – qui voudrait nous persuader que s’inscrire serait «un droit entre nos mains qu’il ne faudrait pas lâcher» me laisse pantois. D’accord, c’est un droit, mais pour faire quoi? À mon avis, c’est la vraie question à laquelle tous les hésitants et les hésitantes attendent des réponses.

C’est comme si vous demandez à un analphabète d’aller s’inscrire à l’école. Si vous n’arrivez pas à le convaincre que grâce à cette inscription, il va pouvoir apprendre à lire, à écrire et donc, à mieux vivre sa vie, il ne vous suivra pas. Or, ne nous cachons pas la vérité: les citoyens sont très déçus par les précédentes élections et par les élus et il va falloir plus qu’une campagne pour les faire revenir aux urnes.

A demain

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