Chroniques

Le mot pour rire: Inscrivez-vous et après on verra…

© D.R

En vérité, je ne voulais pas rigoler. Cette question, je me la pose et je la pose très sincèrement presque chaque jour, et je n’arrive pas à avoir de réponse convaincante. L’argument – proposé d’ailleurs par les communicateurs qui ont initié l’actuelle campagne – qui voudrait nous persuader que s’inscrire serait «un droit entre nos mains qu’il ne faudrait pas lâcher» me laisse pantois. D’accord, c’est un droit, mais pour faire quoi? À mon avis, c’est la vraie question à laquelle tous les hésitants et les hésitantes attendent des réponses.

C’est comme si vous demandez à un analphabète d’aller s’inscrire à l’école. Si vous n’arrivez pas à le convaincre que grâce à cette inscription, il va pouvoir apprendre à lire, à écrire et donc, à mieux vivre sa vie, il ne vous suivra pas. Or, ne nous cachons pas la vérité: les citoyens sont très déçus par les précédentes élections et par les élus et il va falloir plus qu’une campagne pour les faire revenir aux urnes.

A demain

Related Articles

ChroniquesUne

Pourquoi le tifinagh reste difficile à écrire : Une hypothèse psychologique

Dans de nombreuses sociétés, ne pas écrire n’est pas un manque, mais...

ChroniquesUne

Plus on médite, plus on est en droit d’affirmer qu’on ne sait rien!

Chemin vers soi  Tout le monde prétend à une position, à un...

Chroniques

Tebboune et les Arabes, un rejet permanent !

Pour tenter de se dédouaner de cette animosité clairement assumée à l’égard...

Chroniques

Boissons énergisantes : Le poison ordinaire de la performance

Ce qui semblait n’être qu’un ingrédient de confort devient un facteur de...

Lire votre journal

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux