Je reviens sur cette histoire rocambolesque de l’encerclement, par certains agités et excités, de M. Benkirane, qui n’est autre que – pour ceux et celles qui l’auraient oublié- le chef de notre gouvernement. Je peux comprendre le degré d’énervement de ces jeunes dont la plupart ne le sont plus car ça fait des années qu’ils demandent du boulot sans vraiment le chercher.
Mais de là à attaquer un Premier ministre dans la rue, c’est-à-dire même pas dans l’exercice de ses fonctions, en le traitant de «Zéro» alors qu’il y a tellement de titres de films moins grossiers, je crois qu’ils ont poussé le bouchon de l’insolence un peu trop loin.
Oui, je sais qu’ils ont un PV signé par son prédécesseur qui leur avait promis postes et merveilles, mais ne savent-ils pas que c’est le parti de ce même prometteur qui a laissé tomber M. Benkirane qui risque lui-même de se retrouver sans travail si jamais ses partenaires pressentis sont trop gourmands. D’ailleurs eux aussi demandent des postes pénards. Décidément, chef de gouvernement n’est pas un métier de tout repos.
A demain