Je savais que certains pseudo-journalistes étaient capables de tout, mais je ne croyais pas qu’ils pouvaient aller jusqu’au pire, c’est-à-dire trahir leurs propres protecteurs et leurs propres tuteurs.
Pourtant, c’est ce que j’ai découvert ce week-end en lisant les «révélations» d’un personnage qui se présente comme le directeur d’un mystérieux centre de je-ne-sais-quoi, mais aussi comme le patron d’une maison d’édition et de plusieurs canards, et surtout comme l’ex-conseiller personnel du maire de Fès et grand boss de l’Istiqlal, Monsieur Hamid Chabat.
Oui, j’ai décidé de l’appeler «Monsieur» parce qu’après avoir lu les propos fielleux et scabreux de ce bonhomme sombre sorti soudainement de l’ombre, j’ai ressenti brusquement une grande sympathie pour lui.
Je n’ai jamais été un fan de Chabat ni pensé que c’était un ange – quel est l’homme politique qui l’est vraiment ? – mais j’ai horreur de ceux qui vomissent dans la soupe qui les a nourris. De plus, frapper en-dessous de la ceinture et des comptoirs de bar est l’oeuvre des lâches et des lâcheurs de morceaux. Beurk !
A demain