Comme vous savez, je n’aime pas trop aborder le foot dans mes billets car je n’en ai aucune maîtrise.
Si je suis amené à vous en parler aujourd’hui, c’est parce que le foot est passé du registre du sport à celui du fait divers.
En effet, nous avons appris avec effroi ce jeudi, alors que les joueurs du Wydad de Casablanca essayaient de s’entraîner loin des luttes et des disputes de leurs dirigeants, une foule folle furieuse constituée d’individus masqués et armés de bâtons et de sabres est entrée dans les vestiaires laissées grandes ouvertes et s’est emparé des meilleurs effets des pauvres joueurs (montres, portables et même ordinateurs), et s’est enfuie tranquillement.
Qu’ils soient des supporters excédés ou des voleurs qualifiés, ou peut-être les deux à la fois, je m’interroge comme tout le monde pour savoir où étaient les gardiens du temple ou ceux censés le protéger. Pourtant, vous avez bien vu, même blessée dans son intégrité et dans sa dignité, l’équipe a gagné son match de dimanche. Comme quoi, les voyous n’ont jamais le dernier mot.
A demain