Je savais que les journalistes étaient souvent des mauvaises langues, mais je ne croyais pas qu’ils pouvaient être aussi parfois de mauvaise foi.
Il y a 3 ou 4 jours, j’ai appris que M. Abdelilah Benkirane, notre chef de gouvernement jusqu’à nouveau remaniement, était parti rejoindre sa famille à Moulay Bousselham, histoire de s’éloigner un peu des aléas des allers et retours entre ses confrères exigeants et ses compères vigilants. Mal lui en a pris, car dès son arrivée à la plage, il l’a trouvée peu accueillante. Je confirme.
En effet, l’année dernière, j’y étais à la même époque, et c’était franchement dégueulasse. Le lieu est vraiment magique, mais c’est aussi une vraie poubelle. Alors qu’a fait notre M. Propre et que moi je ne pouvais pas faire ? Il a appelé son ministre de l’intérieur pour râler, et c’est normal.
Alors où est le mal ? Le mal, messieurs-dames, c’est que des instructions auraient été aussitôt données pour nettoyer de fond en comble la plage et ses environs. Alors, au lieu d’applaudir, on a crié au favoritisme. Ah, ces journalistes ! Jamais contents !
A demain