Vous ne pouvez pas avoir manqué vendredi cette scène anthropologique, mais, au fond, si logique, que l’on nous a montrée en direct à la télé, et grâce à laquelle nous avons pu apprécier à sa juste démesure l’ampleur de la décadence de notre classe politique, ou tout au moins, d’une bonne partie d’entre elle. Déjà, la semaine dernière, quand notre chef de gouvernement était l’invité de la Chambre des députés, je me trouvais en voiture, en route pour le festival du Film de Marrakech. En l’écoutant, et en écoutant aussi les questions sournoises de ses adversaires et les répliques peu courtoises de ses compères, je m’étais dit que nos scénaristes seraient bien inspirés de suivre ces séquences car on pourrait en faire de bons films vaudevillesques. Vendredi dernier, en voyant de visu la séance d’audition à la Chambre des conseillers, là, j’ai été convaincu que ce ne sont pas que des comédies burlesques qu’on pourrait créer, mais de vrais blockbusters. Quant au casting, on n’aura que l’embarras du choix. Moteur !
A demain