Ces derniers jours, j’ai beaucoup discuté de ce sujet-là avec des amis et des proches et même avec mes propres enfants avec lesquels – je viens de m’en rendre compte – je n’avais jamais abordé ce thème si épineux.
Ce que je déduis de toutes ces discussions, c’est que notre société, à l’instar d’autres sociétés similaires, est imprégnée d’une culture spirituelle très forte, certes, mais aussi de valeurs conservatrices très rigides car enrobées d’une jolie et résistante couverture sacrée. En fait, dès qu’on met l’étiquette «sacré», tout débat devient impossible, voire interdit.
Et du coup, on devient imperméable aux idées des autres. Notre conservatisme rigoureux presque génétique nous pousse non seulement à croire que c’est nous qui avons raison, mais pis, que nous n’avons jamais tort. Au fait, pardon, j’avais oublié : tout cela n’est qu’un complot de nos ennemis…
A demain