Chroniques

Le paquebot ivre de haine de Tebboune !

Mustapha Tossa Journaliste éditorialiste

s’il fallait encore une preuve de l’inanité et de l’agressivité du régime algérien, elle vient d’être donnée par le comportement de son équipe féminine à la CAN. Déjà ce genre d’attitudes a été relevé lors du Mondial du Qatar en 2022, les médias officiels algériens avaient pour consigne de ne pas évoquer le Maroc et ses exploits sportifs.

«Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille», cette célèbre citation du défunt président français Jacque Chirac s’applique à merveille au cas algérien. Alger collectionne en ce moment de terribles couacs qui accentuent à la fois ses échecs et son isolement.
Parallèlement à son bras de fer avec Paris sur l’affaire Boualem Sansal, le régime algérien vient d’être catalogué par l’Union européenne sur la liste des pays qui recyclent l’argent sale et financent les organisations terroristes.
Cette accusation est d’une grande gravité. Elle intervient dans un contexte politique où l’administration américains cherche à mettre le Front Polisario sur la liste des organisations terroristes. Le front Polisario est la création d’Alger qui l’abrite, le finance et arme ses milices.

Avant que les relations entre la France et l’Algérie ne soient dans l’impasse, la diplomatie française s’activait dans les coulisses du pouvoir européen pour éviter à Alger les sanctions et la qualification sur de mauvais catalogues, comme celle de cette accusation gravissime de financer les organisations terroristes.
Aujourd’hui tout semble indiquer que Paris a levé le pied. Il n’est plus question d’une défense tous azimuts des intérêts algériens dans les structures européennes. Le message parisien devrait avoir la limpidité d’une colère sourde et froide pour punir cet entêtement algérien à défier Paris et à mettre sa classe politique, gouvernement et opposition dans un embarras sans précédent.

Parallèlement à cette mauvaise humeur européenne, l’administration américaine a lancé un violent missile punitif à destination du régime algérien. Une tarification douanière de 30% doublée d’un terrible constat et d’une vive menace d’accentuer la pression sur les autorités algériennes si elles ne changent pas pas leur manière de conduire les affaires économiques basées sur la prédation et le monopole.
Au -delà d’une manipulation à grande échelle des messages américains à destination d’Alger par les médias officiels algériens, cette séquence traduit la fébrilité du régime algérien obsédé par l’idée d’une hostilité américaine à son égard née pendant le mandat de Joe Biden et qui attend une traduction institutionnelle américaine pendant le second mandat de Donald Trump.
La défiance américaine à l’encontre du régime algérien n’est que d’essence économique. Elle vise à sanctionner aussi des choix politiques, comme celui d’avoir été un temps un des pays financiers de la guerre russe contre l’Ukraine, d’avoir facilité l’installation du groupe paramilitaires russe Wagner dans la région du Sahel, avant de s’en mordre les doigts. Mais elle sanctionne surtout cette proximité politique et stratégique avec le régime iranien, un régime honni par la communauté internationale.

Si le constat a été fait à Bruxelles comme à Washington qu’Alger et Téhéran faisaient partie du même axe, les investigations sont en cours pour délimiter le périmètre et la réalité de leurs imbrications, notamment sur un sujet qui angoisse la communauté internationale, le domaine de la coopération nucléaire.
L’autre malheur qui frappe actuellement l’Algérie et qui lui octroie à l’international une des réputations les plus laides, concerne les directives données par Alger au staff de son équipe féminine qui participe à la CAN 2024 qui se déroule actuellement au Maroc. Les médias et les réseaux sociaux ont acté des tentatives de l’équipe algérienne de gommer toute référence au Maroc dans leur communication sur la CAF. Ces attitudes ont provoqué un haut-le-cœur général pour condamner le comportement d’un régime qui, par haine atavique, par détestation chronique, par une folie obsessionnelle, interdit à ces citoyens de prononcer le mot Maroc, encore moins apparaître sur la même affiche.

Et s’il fallait encore une preuve de l’inanité et de l’agressivité du régime algérien, elle vient d’être donnée par le comportement de son équipe féminine à la CAN. Déjà ce genre d’attitudes a été relevé lors du Mondial du Qatar en 2022, les médias officiels algériens avaient pour consigne de ne pas évoquer le Maroc et ses exploits sportifs. À cette époque cela avait été perçu comme l’expression extrême d’une jalousie morbide.
Tous ces paramètres font que le régime du président Abdelmajid Tebboune navigue à vue sur paquebot ivre de haine et d’agressivité, sans boussole que celle de semer le chaos. Toute la question est de savoir combien encore de récifs il doit encore heurter avant de couler et de disparaître.

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