Mieux te connaître pour mieux vivre…au travail et partout…

Mieux communiquer, mieux vivre…

Alors, alors, aujourd’hui, j’ai envie de revenir sur un sujet aussi essentiel que souvent mal compris : la connaissance de soi. Un thème que je travaille depuis des années dans mes formations, mes ateliers, mes interventions en entreprise, et même dans mon émission podcast Déclic, où je reçois des professionnels pour parler de leur déclic, de leur parcours, et des outils d’excellence qui les ont transformés.
Et pourtant, malgré toutes ces rencontres et expériences, une question revient sans cesse, à travers les paroles, les attitudes, les certitudes ou les doutes des personnes que je croise :
Est-ce que nous nous connaissons vraiment ?
Parce qu’en vérité, nous sommes nombreux à nous décrire, et beaucoup moins à nous connaître. Et la nuance fait toute la différence. ET OUI !!
Prenons un exemple que j’entends très souvent, surtout dans le contexte professionnel. Il y a des personnes qui, spontanément, vont mettre en avant une liste impressionnante de qualités : «Je suis un leader», «Je suis quelqu’un de positif», «Je suis toujours tourné vers les autres», «Je suis un excellent manager», «Je fédère naturellement»…
Et puis il y a ceux qui font l’inverse :
«Je suis trop stressé», «Je gère mal mes émotions», «Je suis trop sensible», «Je n’arrive pas à dire non», «Je manque de confiance»…
Deux attitudes opposées, qui ont un point commun : elles ne reflètent pas toujours la réalité de manière juste.
Parce que ce que nous affirmons sur nous-mêmes parle souvent davantage de ce que nous voulons montrer, de ce que nous croyons être… ou de ce que nous avons peur de reconnaître.
La question n’est donc pas : «Comment te décris-tu ?»
Mais plutôt :
«Comment te connais-tu réellement, dans les faits, dans l’action, dans ton comportement quotidien ?»
La différence est immense !!!
Nous avons tous tendance à voir le monde et à nous voir nous-mêmes, à travers un filtre: le filtre de nos expériences, de nos blessures, de nos réussites, de nos peurs, de notre éducation, de nos croyances… Ce filtre peut nous grandir, comme il peut nous rapetisser. Il peut nous donner une image très flatteuse, ou au contraire injustement sévère.
Parfois, s’attribuer des qualités exagérées n’est pas un excès d’ego. C’est une forme de protection. Une manière de se rassurer, de masquer un manque, une fragilité, une peur de ne pas être à la hauteur.
Et parfois, se définir par ses défauts n’est pas une preuve d’humilité. C’est une manière d’éviter de prendre sa place, de ne pas se confronter à son potentiel, ou même d’avoir une excuse prête lorsque les choses deviennent difficiles.
Et puis, il y a un deuxième phénomène très fréquent : la comparaison.
En formation ou en coaching, j’entends souvent :
«Mon manager est trop autoritaire… moi, je suis fédérateur.»
«Elle est trop rigide… moi, je suis plus humain.»
«Lui, il ne communique pas assez… moi, je suis transparent .»
Est-ce réellement la vérité ?
Ou simplement une façon de nous positionner «mieux» dans l’histoire, dans le récit que nous nous racontons ?
La vraie connaissance de soi demande de sortir de ce jeu de miroir.
Elle exige de l’honnêteté, mais aussi de la douceur. Une honnêteté douce, qui n’écrase pas, qui n’humilie pas, qui ne dramatise pas; mais qui observe, qui accepte, qui reconnaît et qui clarifie.
Alors, comment faire, concrètement, pour mieux se connaître ?
Voici quelques pistes simples, mais puissantes :
♦ 1. S’observer dans l’action
Nos actes parlent plus fort que nos mots.
Comment réagis-tu réellement quand tu es sous pression ?
Comment communiques-tu quand tu es stressé, fatigué ou contrarié ?
Comment te comportes-tu face à un désaccord ou une critique ?
♦ 2. Oser demander un feedback sincère
Pas à tout le monde, bien sûr.
Mais à une personne qui t’apprécie assez pour te respecter, et suffisamment pour être honnête.
Parfois, un seul retour bienveillant peut éclairer une facette de nous que nous n’avons jamais vue.
♦ 3. Identifier ses déclencheurs émotionnels
Qu’est-ce qui te met hors de toi ?
Qu’est-ce qui te fait perdre tes moyens ?
Qu’est-ce qui te touche plus que cela ne devrait ?
Ces déclencheurs en disent long sur ce que nous avons encore à comprendre ou à apaiser.
♦ 4. Observer ce qui nous donne de l’énergie et ce qui nous en enlève
C’est l’un des indicateurs les plus fiables pour comprendre sa nature profonde, ses talents, ses limites, sa zone d’épanouissement et sa zone d’inconfort.
♦ 5. Cultiver un discours intérieur positif
Se définir positivement n’est pas du mensonge.
Ce n’est pas de la prétention.
C’est un réalignement.
Un repositionnement intérieur qui nous permet d’agir avec plus de confiance, de clarté et de cohérence.
Parce que mieux se connaître, ce n’est pas seulement un exercice intellectuel.
C’est un acte de leadership.
C’est un acte de communication.
C’est un acte de vie.
Quand nous nous connaissons vraiment, nous communiquons mieux, nous collaborons mieux, nous gérons mieux nos émotions, nos décisions et nos relations.
Et surtout : nous progressons, nous respirons, nous nous allégeons.
NOUS COMMUNIQUONS MIEUX ET VIVONS MIEUX….
Et
Nous nous connaissons mieux…
C’est exactement le cœur de mes formations, de mes accompagnements, et de mon émission Déclic : donner des outils qui ouvrent les yeux, qui éveillent, qui créent ce moment où tout s’éclaire… ce fameux déclic intérieur.
Alors aujourd’hui, pose-toi cette simple question, honnêtement, doucement :
Est-ce que je me connais vraiment ?
La réponse peut changer beaucoup plus de choses que tu ne l’imagines.