Bien sûr l’Education,
Bien sûr la Santé,
Bien sûr l’Emploi
Bien sûr la Justice…
Mais bien sûr également -et tout autant- la Jeunesse, la Culture !
Je sais, nous savons pertinemment que la concurrence sera rude pour les postes dits ‘’prestigieux’’, ceux que j’ai cités : Éducation, Finances, Justice, Emploi… or je pense qu’un ministère tel que celui de la jeunesse ou celui de la culture le sont tout autant, ils représentent les forces vives et l’âme d’un pays.
Le triumvirat Éducation/Culture/Jeunesse représente le futur d’une société.
Toute une partie de la population -et non des moindres (jeunes, artistes, amoureux des arts, activistes culturels, associatifs, etc.) attend et guette avec énormément d’intérêt la nomination du (de la) ministre de la jeunesse et celui (celle) de la culture.
S’il y a eu un tel bouleversement dans le paysage politique sorti des urnes, très sincèrement c’est essentiellement aux jeunes que nous le devons !
Nous ne pouvons – nous ne devons pas- les décevoir.
Je voudrais reproduire ici les propos tenus par le grand Noureddine Lakhmari, il y a quelques jours :
«Je rêve d’un(e) ministre de la culture pertinent, compétent, visionnaire, passionné. Je rêve d’un(e) ministre de la culture amoureux de l’art, des arts, et des artistes. Un fou qui fera de notre faune d’écrivains, de cinéastes, de peintres, de designers, d’artisans la plus grande force de ce pays ; de nos théâtres, de nos cinémas, de nos festivals, de nos musées, de nos galeries, les plus grands lieux de rencontres et de créativité. Je rêve d’un(e) ministre de la culture qui aime profondément nos jeunes. Je rêve naïvement d’un(e) ministre de la culture qui aime simplement la vie et ses méandres…
Je rêve… Rêvons tant que l’on peut encore rêver…».
Ce que dit notre cinéaste au sujet de la culture peut être mis dans la bouche de nos jeunes au sujet du ministère de la jeunesse : eux aussi rêvent d’un ministre proche d’eux, qui saura inventer, sortir des recettes toutes faites et réchauffées -qui nous ont menés à l’échec actuel- qui saura libérer les énergies, qui saura faire des Maisons de jeunes des lieux de vie, de mixité, d’innovation…Un ministre de la jeunesse qui donnera aux jeunes générations la possibilité d’être LA force vive de notre pays.
En résumé un ministre qui les aimera et saura leur donner confiance en eux-mêmes, en libérant leur(s) talent(s) et faire d’eux «le moteur du réacteur».
L’heure est à l’audace, au changement, à l’innovation, les 100 premiers jours d’un nouveau gouvernement sont cruciaux pour marquer le tempo.
Ce nouveau gouvernement nous l’avons voulu, il nous faut contribuer à sa réussite car elle sera la nôtre collectivement.
C’est pourquoi il nous faut nous exprimer, dire nos attentes, proposer, participer : plus que quiconque dans un gouvernement, le ministre de la culture et celui de la jeunesse (et de grâce qui ne soient pas réunis en un seul département ministériel) sont ceux qui favorisent l’indispensable dialogue, qui sont le trait d’union, qui sont au contact des forces vives, puisse le chef de gouvernement, Si Aziz Akhannouch, qui est conscient de l’enjeu, choisir ceux (celles) qui sauront donner l’élan, la force, la vitalité, l’inventivité… qui mèneront la jeunesse et la culture au firmament de notre Nation.