D’ailleurs à ce propos, ce sont les premiers partis du pays, ou si vous préférez les plus grands, qui sont en tête du classement, et c’est un peu normal, même si ce n’est pas tout à fait dans l’ordre attendu.
C’est ce qui a probablement poussé un des dirigeants les plus en vue de la formation gagnante, et qui est connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, à faire une déclaration plutôt étrange : «je ne suis pas du tout content du résultat de mon parti», a-t-il lancé tout de go aux journalistes venus assister à sa conférence de presse. Et d’expliquer aussitôt qu’il aurait préféré être un peu moins bien classé «afin d’éviter de prendre une si grande responsabilité devant les immenses défis du Maroc d’aujourd‘hui». Avouez que c’est un peu inédit comme réaction.
Et si on la met en parallèle avec celle de ces derniers jours de son alter ego et néanmoins meilleur ennemi qui a dit, lui, qu’il espère que son parti «ne va pas gagner les prochaines élections», on ne va plus rien piger à la logique de nos politiques. Étrange. Il n’y a pas d’autre mot.
A demain