Nombreux sont les jeunes Subsahariens : étudiants, travailleurs, migrants… de confession Chrétienne vivant sur notre sol, pour qui cette date peut hélas être synonyme de solitude, de nostalgie ou en tout cas d’éloignement des siens. Nous avons donc choisi d’aller à leur rencontre dans leurs paroisses.
Le globe ne retentit que de guerres, de violence, de haine… Hélas l’un des résultats de ce douloureux état du monde est d’abolir toute démonstration de fraternité, plus personne n’ose !
Alors osons la fraternité…
Osons-la dans nos écrits, osons-la sur les réseaux sociaux, osons-la dans nos prises de paroles publiques… fièrement, la tête haute, sans fausse pudeur, sans crainte de passer pour des bisounours (et quand bien même).
Inversons la tendance actuelle qui veut que ce soit ceux qui parlent de haine, de violence, de rejet de l’Autre qui aient le monopole de l’expression.
Il faut que là aussi la honte change de camp.
En ce qui nous concerne, fidèles à nos valeurs de Marocains, continuons «d’y croire» et d’agir: de jeunes acteurs culturels, des militants du vivre-ensemble, des associations de jeunes, des Marocains de l’étranger vont s’y employer durant la semaine qui vient, en initiant la Bûche de la Fraternité.
L’âme des cultures, Kech’Jeunesse, DiasporAveniR, Renaissance, Hip-hop Family, Salam Lekoulam, Oxy’Jeunes, Marocains Pluriels… vont en effet aller à la rencontre des Chrétiens afin de partager avec eux le gâteau symbolique de Noël que nous avons baptisé Bûche de la Fraternité.
Le texte de présentation de cette initiative marque avec clarté les enjeux et les défis d’une telle action :
«En ces temps difficiles nous voulons marquer notre fraternité avec nos amis.
Chrétiens vivant sur notre sol et dans les pays où nous vivons.
Au Maroc, qu’ils soient installés de longue date comme nombre d’Européens ou bien de façon plus récente tels beaucoup de jeunes Subsahariens, Noël est pour eux un moment de joie, de retrouvailles et de partage.
Noël est une fête importante pour les Chrétiens, qui célèbrent à cette date la naissance de Jésus, reconnu dans notre religion comme Prophète, Sidna Aïssa.»
Nombreux sont les jeunes Subsahariens : étudiants, travailleurs, migrants… de confession Chrétienne vivant sur notre sol, pour qui cette date peut hélas être synonyme de solitude, de nostalgie ou en tout cas d’éloignement des siens.
Nous avons donc choisi d’aller à leur rencontre dans leurs paroisses afin de partager avec eux la symbolique Bûche de Noël, en signe de fraternité.
N’ajoutons pas le désengagement à l’horreur!
Nous n’avons aucun pouvoir sur les faiseurs de guerre mais nous avons le «pouvoir du quotidien», sur lequel nous pouvons peser, sur lequel nous pouvons agir !».
Casa, Rabat, Marrakech, Essaouira…ont été rejointes par Paris, Bruxelles, Marseille, Mumbai (en Inde)…
Partout soyons un exemple de ce qu’il est possible de faire à notre échelle, avec nos moyens…
Faisons vivre la #fraternite…!