Je suis sûr que vous avez déjà deviné de quoi je parle. Moi qui n’aime pas du tout tirer sur une ambulance, surtout quand elle transporte deux amoureux transis et sacrifiés sur l’autel de la politique trop puritaine ou pas assez permissive, y compris pour le libertinage « halal », je suis obligé moi aussi de traiter ce sujet qui sent l’encens et la fleur d’oranger.
Non, non, je vous assure que je ne me moque pas, je compatis même. Bien sûr, pour des raisons d’ordre éthique et idéologique, je n’étais absolument pas d’accord avec ce qu’ils ont fait, ou plus exactement avec ce qu’ils avaient projeté de faire, mais, franchement, je ne pensais pas un seul instant qu’on allait les débarquer pour ça. Vous savez, je suis un grand sentimental, et devant l’amour, je cède toujours.
Cela dit, quand il y a un excès au point de le voir distribué au premier venu ou à la première venue, je dis : holà ! En tout cas, ce qui est sûr, quand l’amour rate, la politique achève.