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Pas de retour à «l’anormal», allons vers l’excellence !

© D.R

Après la pandémie, Après le rapport sur le nouveau modèle de développement, Après les bouleversements que connaît notre pays dans ses relations internationales…

Il nous faut imaginer et bâtir le futur concrètement, sur le terrain, en actes, au plus près de la population.
Nous ne pouvons souhaiter un retour à «l’anormal», visons le meilleur, visons l’excellence et pour cela il nous faut nous mêler de ce qui nous regarde.
L’une des clés du Maroc d’après réside dans la lutte contre l’exclusion, contre l’intolérance, contre le repli, l’indispensable combat à mener pour garantir la place de la femme, l’accès à la culture, l’émancipation de notre jeunesse…
En fait le défi est de préserver notre authenticité tout en accédant aux indispensables «mises à jour» dont notre société a besoin. Pour résumer, il s’agit d’ un seul et même combat : celui pour l’ouverture, celui de l’égalité des chances, celui qui formera de futures générations de femmes et d’hommes bien dans leur tête, bien dans leur peau, qui auront appris à vivre ensemble en harmonie, en complémentarité et non en opposition et en confrontation !
Or ce Maroc d’après ne se fera pas tout seul, il ne se fera pas par les seuls partis politiques actuels -dont une partie a failli- il ne se fera pas non plus si les agents d’autorité ne se conforment pas au nouveau concept d’autorité, dont Sa Majesté est porteur, mais qui hélas est encore hermétique à certain(e)s d’entre eux : les moqqadem, caïds, pachas «nouvelle génération», «nouvel état d’esprit» existent – qui ont compris que le partenariat est la solution -et au quotidien dans ma mission associative j’en rencontre, mais trop d’entre eux continuent de croire que la «hogra» est une méthode de travail…
Ils oublient qu’ils sont au service du citoyen et se comportent d’une manière qui ne peut plus être acceptée : la collaboration, le respect, le dialogue sont évidemment les outils du civisme, de part et d’autre.
La clé pour demain est dans une démarche de démocratie participative: élus, autorités, société civile, mouvement associatif, jeunesse, citoyens.
Or tout attendre de l’Etat, tout attendre du politique n’est plus de mise, sans l’implication concrète de tous, nous resterons au stade de l’anormal : notre Roi trace la route, donne des directives, impulse, prévient, répare, innove… et nous que faisons-nous ?
Les façons de contribuer au Maroc d’après sont innombrables qui vont de l’engagement à l’exemplarité, en passant par la participation au vote !
Eh oui, voter est le geste le plus basique de l’implication !
Je connais par cœur tous les arguments -souvent de bonne foi- avancés par celles et ceux qui prétendent que «cela ne sert à rien», or cet argument est obsolète, on voit où il nous a amenés, alors que nous n’avons pas encore fait l’expérience d’un vote massif.
Les candidats et candidates compétents existent, ainsi que les politiques intègres et dévoués, donc c’est vers eux qu’il nous faut nous tourner, qu’avons-nous à perdre à essayer de voter en nombre ?
Rien, nous ne pouvons que tirer la classe politique vers le haut en lui montrant nos exigences !!!!
C’est par la participation active au vote qui détermine la vie politique d’un pays que l’on peut susciter le changement, remplacer les élites politiques vieillissantes souvent sans soubassement idéologique, sans vision. Les classes politiques traditionnelles n’aiment pas les débats. Elles s’accrochent à la pensée unique. Or c’est par la différence et par les débats d’idées que l’on s’enrichit, c’est la voie vers le Maroc d’après… ce Maroc qui est à portée de main et que nous voyons poindre, l’excellence doit être notre objectif et non pas l’anormal, et nous en sommes capables, nous l’avons montré par exemple dans la gestion de la campagne de vaccination…
Dans cette période utilisons les réseaux sociaux avec intelligence, avec le souci du bien commun, comme un préambule, une avant-garde au travail sur le terrain, car -et nous pouvons le vérifier au quotidien- autant les détracteurs patentés que les nihilistes frénétiques ne savent qu’utiliser leur clavier, mettons-les au défi de venir se confronter aux réalités, de retrousser leurs manches et vous verrez qu’ils en sont incapables.
Notre société est à un carrefour, au moment de décider de ses choix : tant sur le plan national qu’international.
La pandémie nous l’a montré : nous sommes dans un entre-deux, un monde est voué à disparaître et un nouveau est en gestation, utilisons toutes les clés qui sont en notre possession pour le construire.
Le Maroc d’après apparaît…

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