Dans bien des aspects de leur vie au quotidien, ce qu’attendent les Marocains, c’est comme on le dit brutalement : du concret.
Et justement c’est à cette phase de l’action que nous accédons aujourd’hui : concrètement l’INDH: avec par exemple, ce lundi même, une formation pour les acteurs de terrain qui se met en place au Centre de formation administrative de Casablanca; la «phase 2005» qui est en cours et les projets 2006 qui commencent à émerger du tissu associatif, de la population, de la jeunesse. Concrètement, notre projet de société : le rapport de l’IER, le rapport du Cinquantenaire qui autour du discours de SM le Roi à l’occasion de leur publication, tracent à la fois le chemin de l’avenir en faisant la lumière sur «d’où l’on vient». Quelles leçons nous donnent ainsi des hommes tels que Si Benzekri ou Salah El Ouadie, qui ont choisi de construire, de bâtir ! Quelle force tirer de ces images du Souverain entouré des familles des victimes ! Quel signe ainsi adressé à notre jeunesse; qui d’ailleurs ne s’y est pas trompée !
Assistant à un débat organisé par l’association «Challenge des Jeunes» -basée à Hay Mohammadi»- mettant en présence une centaine de jeunes et Si Fathallah Berrada du Lions Club Doyen de Casablanca, j’ai pu voir à quel point les nouvelles générations avaient besoin qu’on leur parle de l’époque qui les a précédée pour pouvoir ressentir l’évolution et se tracer des voies d’avenir sur la base de connaissances ainsi transmises. Concrètement notre «mouvement associatif de terrain» : qui chaque jour s’enrichit de nouveaux militant(e)s, de nouvelles microstructures œuvrant dans des territoires précis au plus près des besoins de la population. Concrètement le développement : lorsque des outils reconnus internationalement tels que la FONDEP -organisme de microcrédits- fait le pari de la jeunesse, en s’investissant aux côtés des jeunes générations pour les accompagner dans ce qu’il faut bien appeler des «projets de vie» et quand l’ANAPEC effectue -encore une fois concrètement- un virage qui en fait, ce qu’elle doit être, un instrument au service de la population.
La liste est loin d’être exhaustive et il est évident que des réponses concrètes sont encore en attente dans bien des aspects de notre vie. Mais l’on peut choisir de voir un verre à moitié vide ou à moitié plein, on peut choisir de dénigrer (ce qui n’est pas critiques), on peut aussi attendre les bras croisés : dans ce cas là, il ne faut alors rien espérer de concret. Bien heureusement ce n’est pas ce que l’immense majorité d’entre nous a choisi : alors -conrètement- continuons!