Chroniques

Rencontres plurielles : Walid Regragui et Gad El Maleh vecteurs de l’image du Maroc !

© D.R

Notre culture est notre ambassadrice dans le monde et les industries culturelles s’appuient sur le vivier notre créativité, notre modernité et de notre volonté d’évoluer.

J’ai choisi ce «titre choc» pour illustrer le débat qui se tiendra ce jeudi et dont le thème exact est : Sport et Culture Soft Power Maroc.
Ce jeudi 23 février, l’écrivaine et femme engagée Bahaa Trabelsi sera au rendez-vous des Rencontres Plurielles de l’association Salam Lekoulam.
Pour rappel, Les Rencontres plurielles, baptisées «3Ala Slama», sont organisées chaque mois par Salam Lekoulam, afin de se retrouver autour de thèmes sociétaux, culturels, religieux… de sujets d’actualité, ou encore de débats d’opinions… d’en débattre et d’en publier ensuite les conclusions sous forme de vidéos afin que tous puissent y accéder et notamment les jeunes.
Ce jeudi donc c’est de l’image de notre pays que nous parlerons et en particulier de la façon dont le sport, la culture, les arts peuvent en être un véhicule à nul autre pareil.
Bahaa Trabelsi appelle cela le «Soft power Maroc», l’exemple qui nous vient immédiatement est celui de notre équipe nationale lors du Mondial, qui a fait plus pour la renommée de notre Royaume que toutes les campagnes publicitaires touristiques.
Bahaa le dit très bien : «Gagner contre la Belgique, l’Espagne, puis le Portugal, a été à la fois émouvant et exaltant pour tout un peuple mais aussi à l’échelle d’un continent en pavant la voie d’un espoir futur devenu possible pour l’Afrique.»
Le sport et les victoires de notre équipe font donc bel et bien partie du soft power de notre pays, notre image a été portée au plus haut et applaudie bien sûr par des sommités du foot mais aussi – et surtout- par des milliers de citoyens à travers le monde.
La culture quant à elle est depuis toujours le parent pauvre de notre ligne politique nationale : victime non seulement d’un budget orphelin mais aussi d’un désintérêt total de la plupart des municipalités.
Je connais parfaitement la réponse que l’on me fait à chaque fois : «Nous avons d’autres priorités telles que la santé, l’éducation, la justice.»
Ce qui s’avère partiel et partial car la culture touche à l’âme, l’âme de l’individu et celle du pays.
Là aussi les arguments de Bahaa sont imparables, «Comment envisager une vie sans amour ou un pays sans culture?
Ils font partie de l’équilibre même, de ce qui propulse en avant et nourrit les cœurs et les esprits. Notre culture est notre ambassadrice dans le monde et les industries culturelles s’appuient sur le vivier de notre créativité, notre modernité et notre volonté d’évoluer. Elles représentent un temple pour notre jeunesse qui peut y trouver à la fois inspiration, emploi et perspectives d’avenir.»
Justement parlons-en de notre jeunesse, elle est à l’âge de la formation de sa personnalité, elle forge l’adulte qu’elle sera, elle est en découverte : notamment celle d’autrui et celle du monde.

Le sport et les victoires de notre équipe font donc bel et bien partie du soft power de notre pays, notre image a été portée au plus haut et applaudie bien sûr par des sommités du foot mais aussi – et surtout- par des milliers de citoyens à travers le monde.

Qu’elle soit en études, au travail ou en déshérence (peut-être encore plus lorsqu’elle est en déshérence d’ailleurs) elle a une soif insatiable de culture, sommes-nous à la hauteur de ses besoins, de ses envies, de ses désirs ?
La réponse est non bien sûr !
Si certains avaient besoin de vérifier l’importance de la culture, il leur suffit alors de se pencher sur la période de pandémie que nous venons de traverser: la culture via les réseaux sociaux nous a permis de survivre à cet épisode de solitude, de ne pas sombrer dans une dépression profonde (des entreprises se sont développées à l’échelle mondiale telles que les plateformes Netflix, Deezer ou Spotify) et dans le même temps chacun(e) a ressenti à quel point un spectacle, un film au cinéma, un concert, une exposition… dans la vie réelle, nous manquaient.
C’est toutes ces questions et bien d’autres que nous aborderons ce jeudi 23 février à 19h30 lors de cette 4ème édition de «3Ala Slama», au Kenzi Hôtel de Casablanca, l’entrée est libre.
Afin de rester concrets et les deux pieds ancrés dans la réalité, les jeunes de «La Team» nous offriront un mini-show en ouverture du débat qui montrera à la fois le talent de notre jeunesse et son incroyable capacité d’innovation en mariant sport et culture.
Alors la culture et le sport soft power de notre pays à l’international ?
Oui évidemment mais aussi facteur de développement évident tant pour le citoyen que pour la Nation.

par Ahmed ghayet

Acteur associatif et culturel

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