Je ne suis ni sociologue ni anthropologue ni rien de tout ça, mais j’aime bien connaître les préoccupations de mes concitoyens ne serait-ce que pour pouvoir en discuter avec eux. Ce qui m’amène à vous parler de cela aujourd’hui, c’est ce qui se passe en Grèce et qui mobilise toute l’Europe, voire tout le monde. Tout le monde sauf… les Marocains.
Que les Grecs soient endettés jusqu’au cou, que les Européens aient tous les problèmes du monde à leur venir en aide, qu’un débat international soit lancé sur ce cas rarissime, nous, on n’en a rien à cirer. Ici, chez nous, personne n’en parle et personne ne s’en soucie.
Nos soucis à nous sont plus locaux et plus spécifiques comme, par exemple, la télé et ses programmes toujours risibles, la tomate et son prix enfin accessible, ou bien la jupe et les dévergondées qui osent la porter en ce mois sacré… La Grèce, c’est si loin. Pourtant, ce sont nos voisins européens. Et quand vos voisins sont enrhumés, il faut se préparer à éternuer…
A demain