Chroniques

Transmission : Une nouvelle «race» de gouverneurs

Ma chronique de cette semaine va peut-être surprendre : pour certains je serai «celui qui passe de la pommade», pour d’autres je serai «à côté de la plaque», or je voudrais tout simplement être ici quelqu’un d’honnête, de constructif, me basant sur mon action de terrain et de proximité, pour dire (ainsi que je m’efforce de le faire toujours, en conformité avec ma conscience) ce que je vois et ce que je vis. Or je voudrai ici me faire l’écho de ce que je ressens (mais avec moi également, nombre de jeunes impliqués dans les quartiers) des contacts et du travail de partenariat menés avec les gouverneurs.
Pour avoir -lorsque cela était nécessaire- désapprouvé «l’éloignement» de représentants de l’autorité, leur manque de disponibilité ou leur inaccessibilité, je voudrais aujourd’hui dire à quel point les choses évoluent favorablement. Pas partout ! je le concède. Pas avec tout le monde! Certes, mais en cela nous ne faisons pas exception, cela est vrai sous tous les cieux…
Toujours est-il qu’amené –ainsi que les jeunes responsables associatifs impliqués dans les quartiers- à solliciter la coopération de gouverneurs et de walis pour constater, qu’une nouvelle «race» de représentants de l’autorité étaient à pied d’oeuvre. A l’écoute, attentifs à l’émergence de jeunes acteurs de terrains, soucieux de répondre aux attentes mais aussi aux propositions de la jeunesse, désireux d’établir une coopération, et eux-mêmes avides de rencontrer des interlocuteurs motivés et compétents… nous avons trouvé en face de nous des responsables sans langue de bois, conscients des difficultés mais disposés à s’investir dans «la proximité» et à soutenir et aider les initiatives proposées. Que ce soit le «nécessaire coup de main», la facilitation de démarches ou encore l’indispensable rôle de relais, pour la mise à disposition de locaux associatifs, pour la construction de terrains de sport de proximité, ou encore pour les autorisations nécessaires lors de manifestations sportives, culturelles ou civiques…nous avons rencontré des interlocuteurs disponibles!
Faut-il le taire ? Faudrait-il dénigrer systématiquement, pour «faire bien ?» cela serait injuste et lâche : alors oui ! que ce soit à Salé, à Hay Mohammadi, à Derb Sultan, à Hay Hassani, à Sidi Bernoussi , à Marrakech ou encore à Tanger….des jeunes, des gouverneurs, des walis ont choisi d’oeuvrer ensemble, pour le bien.
Entendons nous, il ne s’agit ici ni de «distribution de bons points», ni d’établissement d’un quelconque «hit parade» loin de moi une telle prétention. Il s’agit tout simplement d’une contribution, d’un constat honnête que des jeunes et moi-même avons pu faire, d’un message positif que nous avons voulu faire passer.
Message d’espoir également et porteur d’avenir: puisqu’il est bon de dénoncer les «trains qui partent ou arrivent en retard» (ainsi que le dit l’expression, ne peut-on applaudir lorsque les choses bougent, progressent ? Ce qui, on l’espère, est le cas !

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