Connaissant les manigances de ces individus – je parle des candidats, pas des nécessiteux – je savais qu’ils allaient réussir par trouver des entourloupettes pour passer outre cette interdiction et livrer leurs cadeaux empoisonnés à ces pauvres démunis qui vont finir par accepter, que Dieu maudisse la misère, comme on dit.
Je me souviens, il y a quelques années, quand certains de nos anciens leaders de gauche – si, si, ça existait –recommandaient aux électeurs et électrices de ne pas refuser les colis piégés de ces candidats véreux, mais le jour venu, de ne pas voter pour eux. C’était une idée astucieuse, mais je ne suis pas sûr qu’elle ait été réellement suivie.
Le problème est pire aujourd’hui car on nous apprend qu’une bonne partie des aliments distribués généreusement ces derniers jours serait périmée et donc impropre à la consommation. Ce qui signifie que les récipiendaires risquent, à Dieu ne plaise, de n’être plus là ni pour voter ni même pour aller aux bureaux de vote.
A demain