Si, si, on a des comme ça ici et ils sont même très nombreux au vu des milliards de dirhams qui ont été rapatriés l’année dernière par ces chers et riches concitoyens qui, soit dit en passant, ne l’ont pas fait de gaîté de cœur.
Je suis sûr qu’ils ont été très malheureux d’avoir à le faire et aujourd’hui ils le sont encore plus car je viens d’apprendre que, comme ils n’ont plus un seul sou dehors – vous les croyez, vous ?
– ils ne peuvent plus payer le concierge de leur hôtel particulier à Paris ou la note d’électricité de leur chalet à Chamonix. Les pauvres! J’en ai les larmes aux yeux.
En fait, je crois que je ne devrais pas me marrer avec ça car, qui sait, je serai peut-être riche un jour et je pourrais me trouver dans cette situation pas drôle du tout. M. Benkiran, je vous en supplie, faites quelque chose pour ces gens-là, Dieu vous le rendra. Et puis, vous savez, c’est un truc qui pourrait arriver à tout le monde. Si vous voyez ce que je veux dire…
A demain