Yassine (qui est en quelque sorte le chef de file) et toute l’équipe vont régulièrement observer le soleil au coronographe, leur passion réside dans les moyens de pratiquer l’astronomie avec des savoirs universitaires concrets comme la construction ou l’optimisation d’un télescope à l’instar de nombreux astronomes célèbres qui ont laissé leur nom dans l’histoire de grandes découvertes scientifique.
Ils ne sont pas amateurs mais de véritables futurs chercheurs et observateurs de phénomènes répétitifs surveillant systématiquement en prévision de comètes. Ces jeunes prennent constamment des images successives des étoiles et étudient leur fin de vie, c’est-à-dire ce qui précède une supernova, ils peuvent vous dire comment elle a évolué dans le temps et parfois sur plusieurs mois.
Cette équipe a plusieurs projets de surveillance du système binaire, elle rapporte ses observations à la communauté astronomique par le biais d’un magazine qu’elle a créé intitulé «Les profondeurs de l’univers».
Finalement, la force de cette équipe réside dans sa capacité à observer massivement les étoiles, elle joue surtout un rôle dans la découverte de ce qu’on appelle les phénomènes transitoires. C’est vrai pour les supernovas, les comètes ou les météorites, par exemple. Ces futurs professionnels observent la totalité du ciel presque en permanence. Ils ont des télescopes de grandes ou moyennes puissances qui cherchent souvent ce qu’il se passe sur un petit coin du ciel. Ils observent des endroits à la fois plus proches et moins précis, ils ont la sensation qu’ils peuvent découvrir des choses grandioses à l’avenir. Il reste vrai que les différentes techniques d’observation professionnelle se perfectionnent de jour en jour un peu partout dans le monde mais pas très abordables parfois pour les universitaires. Le travail de ces jeunes futurs chercheurs astronomes marocains peut donner un nouveau souffle à l’observation spatiale non seulement professionnelle mais aussi amateur. Ces jeunes ont évidemment la bénédiction de l’Association Le Grand Atlas (AGA).
Par Zohra J. Wolltcheva